Stephen D. Krasner né en 1942 est un universitaire américain spécialiste des relations internationales, actuellement professeur à Stanford. Auteur de plusieurs ouvrages, il est surtout connu pour avoir défini les régimes internationaux ainsi que par ses contributions sur le concept de la souveraineté des États notamment dans l'ouvrage Sovereignty, Organized Hypocrisy publié en 1999. Quant au texte « Sovereignty » c'est un article paru en 2001 dans le magazine Foreign policy.
[...] Citations : But those who proclaim the death of sovereignty misread history. The nation-state has a keen instinct for survival and has so far adapted to new challenges p.20 In the contemporary world, sovereignty primarily has been linked with the idea that states are autonomous and independent from each other p The reach of the state has increased in some areas but contracted in others. p The EU is a new and unique institutional structure, but it will coexist with, not displace, the sovereign-state model p.29 Conclusion : Krasner dans cet article a donc une vision de la souveraineté étatique qui semble se poser en contrepoint à la vision habermasienne qui voyait dans le monde une communauté involontaire de risques partagés Pour autant si Krasner souligne que l'État reste un acteur majeur dans les relations internationales, il reconnaîtra également que la souveraineté influe peu sur le comportement des États dans les relations internationales. [...]
[...] Sovereignty - Stephen D. Krasner Présentation : Stephen D. Krasner né en 1942 est un universitaire américain spécialiste des relations internationales, actuellement professeur à Stanford. Auteur de plusieurs ouvrages, il est surtout connu pour avoir défini les régimes internationaux ainsi que par ses contributions sur le concept de la souveraineté des États notamment dans l'ouvrage Sovereignty, Organized Hypocrisy publié en 1999. Quant au texte Sovereignty c'est un article paru en 2001 dans le magazine Foreign policy. Thème : À travers diverses situations, Krasner énonce ses arguments en faveur d'une souveraineté étatique qui loin d'être battue en brèche par les phénomènes transnationaux comme certains l'affirment, reste une réalité tangible dans le cadre des relations internationales. [...]
[...] Cependant comme le souligne l'auteur, cette notion a évolué et désigne à l'époque actuelle des États autonomes et indépendants qui peuvent choisir leur gouvernement et qui ne peuvent interférer dans les affaires d'autres États. Cette souveraineté permettant également à chaque État de signer des accords comme il l'entend et qu'il juge profitable. En continuant son argumentation, Krasner s'oppose à la croyance qui voit dans l'État moderne souverain le fruit des traités de Westphalie, pour lui, les traités ne firent que confirmer le principe de souveraineté interne où le prince choisit sa religion par exemple pour éviter les conflits. [...]
[...] Pour ce qui est de la mondialisation, Krasner réfute catégoriquement l'idée de l'impuissance totale des États sur ce phénomène. En effet, si certains veulent montrer l'incapacité des entités étatiques à contrôler les flux économiques, culturels, humains, a contrario, pour l'universitaire américain, les États sont plus à même aujourd'hui de répondre aux problèmes posés par ces flux multiples. D'ailleurs, s'il reconnaît que la mondialisation a bien modifié l'emprise des États sur certains domaines à l'instar de la religion, de l'économie, de l'identité nationale où l'État tend à se retirer, d'autres secteurs montrent une extension de l'emprise étatique. [...]
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