Sources, 1ère République italienne, Italie, europe, Constitution, fascisme
La 1ère République italienne est consacrée par la Constitution du 27 décembre 1947 qui est toujours en vigueur à l'heure actuelle. Le régime italien est assez récent. Il est né dans un contexte de défaite militaire. L'analogie avec l'Allemagne est frappante : unification tardive, régimes totalitaires, des institutions actuelles qui veulent garantir la démocratie...
[...] Le Pape a réclamé des garanties mais les autorités italiennes ont refusé. Le Pape a donc considéré qu'il était prisonnier des autorités italiennes. Il a ordonné aux chrétiens de ne pas participer à la vie politique. L'État italien s'est formé contre l'église. Avec les accords de Latran en 1929, le Vatican a acquis les prérogatives d'un État souverain. Ils ont fait du catholicisme une religion d'État. De la monarchie parlementaire à l'Italie fasciste : une démocratie confisquée Le roi a décidé d'étendre à tout le pays une Charte constitutionnelle. [...]
[...] très autonomes. Certaines ont connu un essor considérable. Cette autonomie et ces rivalités se sont perpétuées jusqu'à nos jours. L'Italie a été l'enjeu de plusieurs guerres. Au 19ème siècle, un sentiment nationaliste a commencé à exister : révoltes, insurrections, complots . Le 1er État italien unifié a été créé en 1861 à partir du Piémont, de la Sicile, de la Sardaigne et de Naples. Le roi de Sardaigne est devenu roi d'Italie. Dès lors, l'unification du territoire s'est poursuivie jusqu'en 1870. [...]
[...] En 1924, Mussolini a obtenu la majorité au Parlement. En 1925, il a annoncé l'instauration d'un État fasciste ; il s'est octroyé tous les pouvoirs. La doctrine fasciste a connu une évolution : racisme, impérialisme . Ce qui a abouti à la conquête de l'Éthiopie etc . Cependant, en 1943, le régime fasciste s'est effondré. Mussolini a survécu et il s'est réfugié dans le nord de l'Italie. Il a été exécuté en L'adoption de la Constitution de 1947 Dès la révocation de Mussolini, un Gouvernement provisoire a été instauré et il s'est efforcé de mettre en place les conditions nécessaires pour la création d'un nouveau régime. [...]
[...] La forme républicaine du gouvernement ne peut pas faire l'objet d'une révision. Mais les procédures de révision sont simples : 2 votes au Parlement à 3 mois d'intervalle (majorité simple est majorité absolue des membres de chaque chambre). Plusieurs dispositions auraient dû figurer dans la Constitution mais n'ont pas fait l'objet d'un accord donc leur mise en œuvre a été renvoyée à des lois ultérieures. Cependant, ces lois ont été bloquées. La Cour constitutionnelle n'apparaît qu'en 1959. L'organisation des régions et des référendums ne se fera qu'en 1970. [...]
[...] Le monde ouvrier était exclu de la vie politique officielle tout comme la paysannerie. Le système était sensible à l'influence du socialisme et du marxisme. La grande masse des catholiques pratiquants restaient aussi à l'écart. La classe politique était coupée de la nation. Jusqu'à la 1ère guerre mondiale, c'est la droite libérale qui a occupé le pouvoir. Cette situation a favorisé la corruption, le clientélisme, l'essor d'une opposition extraparlementaire. Les choses auraient pu changer en 1912 (instauration du SU masculin) ou en 1919 (le Pape lève son interdiction aux catholiques de participer à la vie politique). [...]
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