Sociologie Politique 1

Résumé du document

Longtemps, la sociologie politique a semblé se désintéresser de l'Etat, préférant utiliser les notions de pouvoir, de système ou encore d'élite pour analyser les phénomènes de domination dans les sociétés contemporaines. Les recherches sur l'Etat apparaissent pourtant maintenant comme fondamentales, car elles permettent de donner toute sa mesure à la spécificité du politique. Loin de n'être qu'une fonction du système social se faisant jour de manière évolutionniste dans tous les types de société à un moment de leur histoire, loin de n'apparaître, dans une perspective tout aussi évolutionniste, que comme le simple instrument d'une classe dominante lui permettant d'exercer une coercition absolue et devant simplement disparaître, dépérir, une fois le capitalisme renversé, lié par conséquent à chaque fois à un moment spécifique d'organisation conflictuelle des forces sociales antagonistes, l'Etat doit se concevoir, avec Max Weber comme « une entreprise politique de caractère institutionnel dont la direction administrative revendique avec succès, dans l'application des règlements, le monopole de la contrainte physique légitime ».

Extraits

[...] On retrouve aussi cet argument l'extrême gauche pour qui l'électeur ne signifie rien, c'est un être politique, fictif chacun doit avoir une opinion et la montrer, c'est l'idée qu'une vraie communauté doit comporter des liens sociaux et que le savoir repose sur des bases sociales ( vision organiciste de la société). Qui sont les promoteurs de l'isoloir ? Les socialiste, le centre et une partie de la droite. Les premier y voient, entre autres, un moyen efficace de lutter contre l'emprise des prêtres sur une partie de l'électorat. J. [...]

[...] La question du devenir de l'Etat se trouve ainsi posée, tant les défis internes aussi bien qu'externes sont lourds de conséquences sur le maintien de ses propres structures. Dictionnaire de la science politique, Armand Colin. Les visions ordinaires de l'Etat : eux et nous L'Etat des juristes : qui est responsable de quoi ? souveraineté etc. acteur impersonnel aux niveaux national et international. L'Etat comme variable : s'utilise dans une description macrosociologique. Etat faible Etat fort. Etat fort : indépendant de la société qu'il domine et garant de l'intérêt général. Correspond à l'exemple de la France. [...]

[...] Elle est aussi caractérisée par l'impersonnalité, l'interchangeabilité entre les individus etc. Les personnes qui composent la direction administrative bureaucratique ne sont pas titulaires de leur fonction. revendique avec succès le monopole Le succès est la chance que les ordres données par les administrateurs soient obéis. S'associe à cela l'utilisation légitime de la violence. Pour Weber, c'est tant que ces fonctions sont réunies qu'on peut parler d'Etat ; les seules exceptions au monopole possibles étant celles que l'Etat consent lui-même ( la légitime défense, par exemple). [...]

[...] Sur le suffrage universel, cf. : R. Huard Aubier Rosenvallen, Le sacre du citoyen, Folio Alain Garrigou, Le vote et la vertu. 1789-1799 : hésitation sur le mode de suffrage, la souveraineté appartient au peuple (1793). 1848 : suffrage universel masculin : on passe de 250.000 à 8 ou 9 millions d'électeurs. 1944 : suffrage universel ( hors colonies). 1956 : suffrage universel : l'ensemble des ressortissants français a le droit de vote ( dans les colonies c'est souvent pour voter l'indépendance). [...]

[...] Sur la société civile en général, cf. l'introduction de Maxime Haubert, Les sociétés civiles face au marché, Karthala Section 3 L'Etat comme relation sociale Etat et institution. L'Etat est une entreprise politique de caractère institutionnel écrit Max Weber. La référence à l'institution est le signe d'une exigence de stabilité, mais amène aussi au long processus d'institutionnalisation à travers l'histoire. L'Etat est aussi un ensemble de relation sociale qui bouge constamment. Nous désignons par relation sociale le comportement de plusieurs individus en tant que, par son contenu significatif, celui des uns se règle sur celui des autres et s'oriente en conséquence. [...]