séparation des pouvoirs, Grande-Bretagne, Shadow Cabinet, chambre des communes, chambre des Lords
En Grande-Bretagne, l'opposition a un véritable statut constitutionnel (en France, on lui accorde une séance par mois pour l'ordre du jour, mais jamais on n'arrive à un tel statut que connaît la Grande-Bretagne). Cabinet virtuel qui représente l'opposition, lorsqu'il siège le premier ministre est en face du chef du cabinet fantôme.
En Grande-Bretagne, l'opposition bénéficie d'un véritable statut. Si le premier ministre est le chef du parti majoritaire à la chambre des communes, il se trouve en tête du cabinet, le chef du parti minoritaire se trouve à la tête du cabinet fantôme qu'il dirige. Ce chef du parti minoritaire a le titre de leader de l'opposition de Sa Majesté
[...] Donc en conclusion : une séparation des pouvoirs imparfaitement réalisée. La chambre des communes : elle compte 650 membres élus pour 5ans. Elle choisit son président qui reste en fonction pendant toute le durée de la législature. Ce président va désigner les présidents les commissions. Il assure également la police des débats et peut éventuellement prendre des sanctions contre des députés. A la chambres des communes, les députés sont très fortement encadré par leur partis respectif et donc au sein de chaque parti, certain député son chargé d'assurer la discipline et de transmettre les consignes de vote. [...]
[...] Compare cette opposition à la France : la France ne connaît pas de statut de l'opposition aussi poussé (car pas de nécessité d'assurer la continuité de l'État, car beaucoup de parti pour que la représentation politique soit assuré de manière plus convenable) mais même si statut pas aussi important qu'en Grande-Bretagne la révision du 23 juillet 2008 (volonté renforcer pouvoir parlement) a contribué à donner à l'opposition un statut constitutionnel en France : une séance par mois est établie par l'opposition, elle choisie l'ordre du jour (c'est l'opposition qui choisis quels sont les textes discutés). Et d'ailleurs l'un de ces groupes parlementaires de l'opposition peut demander au gouvernement de venir s'exprimer sur un sujet déterminé (article 50-1 Constitution). Mais le gouvernement n'engage pas sa responsabilité devant ces groupes parlementaires qui sont de l'opposition. Donc pas statut constitutionnel que connaît la Grande-Bretagne, néanmoins la révision constitutionnelle est venue apporter quelques modifications : pas vraiment modifier le système pas parce qu'une fois par mois que l'opposition a désormais un véritable contre-pouvoir). [...]
[...] Autre compétence : dissolution (mais rare car ils sont de la même majorité donc ne peuvent pas être en désaccord donc qu'un but électoral : choisir le moment des élections anticipées regard les sondages et dissout pour les nouvelles élections). Le premier ministre (tout comme les autres ministre) sont collectivement responsables devant la chambre des communes. Le gouvernement : il détient la maîtrise du processus législatif en détenant la parti quasi-intégrale de l'ordre du jour. Les contre-pouvoirs : Le shadow cabinet : très important car c'est le parti d'opposition et toujours prêt à prendre la relève. Contrôle du gouvernement par le biais de commissions parlementaires. [...]
[...] Le cabinet est la partie efficace au sein du ministère. C'est le noyau dur de l'exécutif composé d'un certain nombre de ministre qui sont les plus important. Il s'agit du vice premier ministre, du ministre des finances, du ministre des affaires étrangères, du ministre de la justice et de divers autre ministre notamment l'intérieur et l'éducation. Le cabinet a de très nombreuse compétence notamment le conduite des relations diplomatique, la détermination de la politique nationale, la maîtrise du processus législatif par le biais de l'initiative. [...]
[...] Quels sont ses pouvoirs ? En Grande-Bretagne le monarque n'a quasiment plus aucun rôle autre qu'un pouvoir symbolique de représentation du royaume. C'est lui qui nomme le 1er ministre mais ce n'est pas un pouvoir discrétionnaire, c'est une coutume constitutionnelle puisque c'est toujours le chef du parti vainqueur qu'il nomme le roi règne mais ne gouverne pas La reine a une attribution constitutionnelle : elle n'a aucun pouvoir, même pas un droit de grâce. Elle est donc complètement irresponsable politiquement. [...]
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