séparation des pouvoirs, John Locke, pouvoir totalitaire, liberté, respect de la liberté
Le principe de la séparation des pouvoirs est l'attribution des différentes fonctions de l'Etat aux différentes composantes qui la compose.
Afin de garantir le respect de la liberté de chacun, le partage des pouvoirs est souvent justifié dans les démocraties. Il ne faut pas cependant croire au despotisme sans aucune issues si le pouvoir n'est pas partagé, en effet le pouvoir peut très bien être aux mains d'un seul et unique homme sans qu'aucune tyrannie ne soit exercée.
De même qu'un pouvoir totalitaire peut être partagé entre plusieurs hommes et dans quel cas la liberté de la nation peut être remise en cause.
Ainsi, la séparation des pouvoirs apparait comme élément contribuant à la liberté et non pas la solution à ce problème.
[...] Il existe deux modèles du régime parlementaire, le modèle dualiste et le modèle moniste. Le régime parlementaire dualiste se fonde sur le principe de l'égalité et de la collaboration des pouvoirs Le roi et le parlement se trouvent ainsi face à face et se trouve entre-deux le gouvernement. Le gouvernement doit donc bénéficier de la confiance du roi et du parlement afin de pouvoir concilier les deux volontés en toute harmonie. Quant au modèle moniste, Carré de Malberg qualifié de représentant le plus éminent en France de la doctrine moniste par Philippe Lauvaux, le chef de l'Etat n'est pas pris en considération et on se limite à une égalité entre parlement et gouvernement. [...]
[...] Enfin, un troisième pouvoir est soulevé, le pouvoir fédératif. Il se consacre aux rapports internationaux comme celui de faire la guerre et la paix, de conclure des ligues et des alliances Selon Locke, ces deux pouvoirs, le fédératif et l'exécutif sont certes distinct mais se combinent bien ensemble. En effet, ils forment à eux deux un seul et même ensemble par le fait qu'ils disposent tout les deux de la force publique. Une cohérence est alors attendu, on attribue ainsi le pouvoir exécutif et fédératif aux mêmes personnes par crainte d'un désordre et de la ruine Cependant, est-ce à dire que Locke est parvenu à dégager une théorie suffisamment nette ? [...]
[...] Contrairement à la séparation souple, le parlement ne peut pas renverser le gouvernement et ce-dernier ne peut dissoudre les chambres. Ce concept exclu alors toute échange entre les détenteurs du pouvoir et c'est pour cette raison qu'il demeure purement théorique car aucun Etat ne pourrait fonctionner de la sorte. Si les Etats-Unis sont aptes a appliquer ce modèle c'est parce que des atténuations ont été appliqué afin de le rendre vivable. On parle dans le cas des Etats-Unis d'un régime présidentiel qui suit les principes d'une séparation rigide atténuée. [...]
[...] Le parlement peut renverser le cabinet si les actions du gouvernement de le satisfait pas ou ne répondent pas à son attente. Comme riposte, le gouvernement possède le droit de dissolution parlementaire. Si ce régime est présent dans de nombreux Etats actuellement, le régime présidentiel n'a connu son succès qu'aux Etats-Unis. B. La séparation rigide La séparation rigide évoque le régime présidentiel dans lequel une spécialisation existe entre le parlement et le gouvernement. Ainsi aucune communication n'est faite entre ces deux organes. [...]
[...] Il choisit librement ses ministres qui ne forment pas un gouvernement mais jouent un rôle de collaborateur. Le peuple est alors représenté par le président et par le parlement. Le président ne peut dissoudre le parlement et ne peut pas participer à la fonction législative. Il en résulte une stabilité de l'exécutif car le président est d'une part élu par les citoyens tout en étant écarté du législatif. C'est ainsi que fonctionne le régime étatsunien. [...]
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