Seconde République italienne, Italie, République, Forza Italia
On a vu apparaître des coalitions gouvernementales inédites. L'Italie a découvert le phénomène de l'alternance.
Ça a commencé avec les élections législatives de 1994. Il y a eu une victoire de "Forza Italia". Elle s'est alliée avec d'autres partis de droite pour former le "pôle des libertés".
[...] La coalition qui aura la majorité relative se voit d'office attribuer un certain nombre de sièges en plus. Cette réforme a rendu les résultats incertains. Cette nouvelle loi risque de favoriser un retour à la "partitocratie". La question des réformes institutionnelles Janvier 1997 : le Parlement avait créé une commission spéciale pour réviser la Constitution, la commission bicamérale. La gauche était pour un régime parlementaire rationalisé à l'allemande alors que la droite préférait un régime semi-présidentiel à la française. Les parlementaires n'ont pas été capables de se mettre d'accord. La réforme pour un scrutin majoritaire. [...]
[...] 1 Vers la Seconde République italienne De la transition à l'alternance On a vu apparaître des coalitions gouvernementales inédites. L'Italie a découvert le phénomène de l'alternance. Ça a commencé avec les élections législatives de 1994. Il y a eu une victoire de "Forza Italia". Elle s'est alliée avec d'autres partis de droite pour former le "pôle des libertés". Ils ont eu la majorité absolue à la Chambre des députés et la majorité relative au Sénat. Le Gouvernement est resté 8 mois au pouvoir car la ligue du Nord est partie dans le camp adverse. [...]
[...] Le projet de révision élaborée par Berlusconi : hausse des compétences régionales ; transformation du Sénat en Chambre des régions ; diminution des transferts budgétaires de l'État vers les régions ; renforcement des pouvoirs du chef du Gouvernement ; le chef du Gouvernement devient Premier ministre et voit ses pouvoirs s'accroître. Un référendum a eu lieu en juin 2006 et des Italiens ont rejeté la révision. La question d'une réforme de la justice : trop de lenteur, d'impunité, de corruption . Le Gouvernement de 1996 voulait augmenter l'indépendance des juges mais ces réformes ont traîné. Berlusconi, lui, avait prévu une réforme contraire à celle de Prodi. [...]
[...] Une stabilisation incertaine La législature de 2001 à 2006 : stabilité gouvernementale indéniable. On a observé une tendance à la conservation et à la personnalisation du pouvoir. les petits partis ont décliné la coalition de droite a remporté les élections de façon massive la position dominante de "Forza Italia" (droite) C'est la vraie rupture dans l'histoire politique italienne. On a toutefois observé une crise : Berlusconi a été contesté au sein de sa propre coalition il y a une forte opposition extérieure de la gauche : manifestations . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture