Politique et Sciences politiques : différentes approches

Résumé du document

Historiquement, science po inventée par juristes : la politique est ce qui concerne les activités étatiques. Or, la politique n'est pas réductible à l'état.
L'état désigne le cadre territorial de l'action publique et l'agencement institutionnel permet la décision. Lorsque les juristes considèrent science po = science de l'état, ils laissent de côté qu'une grève (qui concerne de loin les activités étatiques) peut être un phénomène politique.
D'autre part, il y a des sociétés sans Etat, ce ne sont pas des sociétés sans politique, sans commandement ni obéissance, sans pouvoir.
Avec cette définition, on limite l'approche des phénomènes politiques à tout ce qui est de l'ordre de l'institution et ont laisse de côté des phénomènes essentiels, qui ne relève pas de l'activité étatique. (...)

Extraits

[...] ( Retrouver les liens communautaires dans une société atomisée. Weber : on parle d'humains, donc de valeurs. (Mais le sociologue n'émet pas de jugement de valeur) Strauss : justement cette position est le drame de la société. Objectivement, un sociologue dans un camp de concentration pourrait avoir une démarche scientifique. Dans toute enquête, il y a quelque chose qui ressemble à un jugement de valeur. Il n'y a par exemple pas d'ouvrage sociologue se vantant de préférer les systèmes non démocratiques. [...]

[...] Si conflits, remise en cause de la légitimité d'occuper ces roles et ces statuts. A l'inverse guerre civile. La po se situe entre ces deux poles, ce dont il s'agit, c'est la survie de la société dans laquelle, diff hiérarchiques, conflits à l'égard de la légitimité de ces diff. La politique part de la conviction qu'il existe un ordre social, pas d'emblée harmonieux. Le pvr po est le lieu ou on arbitre le conflit, pouvoir po fait toujours appel à des valeurs qui le précède La po est le contrôle des luttes dans un ordre conflictuel. [...]

[...] Or en sociologue on ne sait pas ce que c'est que la maladie mentale, ni l'individu. Donc Goffman développe une certaine pensée : ce qui me frappe c'est la différence entre l'intérieur et l'extérieur = hôpital psy ressemble à une caserne, à un couvent= lieux où la vie totale de l'individu est prise en charge par des règles internes. Ces institutions sont institutions totalitaires car fonctionnent à la prise en charge globale de l'individu, avec rupture avec extérieur. Construction de l'objet et mise au jour des interactions entre les rôles dans cette institution et les raisons d'agir des uns et des autres. [...]

[...] La construction sociologique de l'objet politique Rupture avec le sens commun. Distinction entre objet social et objet sociologique. Nous savons ce que nous sommes. Difficultés due à la familiarité avec l'objet pour parvenir a une approche scientifique. Nos préférences, la manière dont nous nous considérons nous même peut venir interférer. Objet social devient objet sociologique par la rupture avec ce que nous savons notre sens commun. Donc souvent a propos de la sociologie nous parlons de sociologie spontanée. Traiter les faits sociaux comme les choses. [...]

[...] Complémentarité entre les deux approches. Résumé : L'homme est un être social = ensemble des comportements des individus est déterminé par son appartenance à des groupes sociaux. Une part de ses conduites lui viennent de l'apprentissage de que l'on a fait de la société. On a appris les rôles associés à tels statuts. La bonne éducation est premier élément de stabilité des sociétés (Bourdieu) l'homme n'est pas partout le même. Il n'y a pas des lois de l'humanité en sociologie (différence avec les lois psychiques de la psychologie). [...]