Le rôle croissant des sondages dans le monde électif, fiche de cours de science politique de 5 pages.
On s'aperçoit que les sondages, qui sont pris en charge non pas par les puissances publiques mais par des institutions privées, jouent un rôle important dans le monde électif, car les acteurs politiques vont être de mieux en mieux organisés par les informations perçues par les sondages. Chaque catégorie de citoyen est susceptible d'être sondée. Après ces sondages, on produire une campagne qui sera uniquement fondée sur l'identification des préférences, des préoccupations à un moment donné des électeurs. Finalement les acteurs politiques ne donnent aux électeurs que ce qu'ils souhaitent à un moment donné. En France, on remarquera le même type d'intérêt pour le sondage au niveau de chaque parti.
[...] Politique de Sarkozy n'a pas changé alors qu'aujourd'hui elle est critiqué avant non, les sondages étaient mauvais soudainement les éditorialistes se mettent à avoir opinion critique alors que cette politique ne change pas oO. Ces critiques des sondages sont faites, car on les accuses de fausser les résultats des élections. Il y a eu un test essayant de voir les résultats électoraux après les sondages mais on n'a jamais réussi a identifié les 2 effets (ralliement ou outsider). On n'a donc jamais pu prouver que la simple lecture du sondage peut influencer les intentions de vote. [...]
[...] De plus par téléphone, les réponses sont plus légères. Mais l'avantage est que les gens gardent un anonymat et de ce fait les réponses sont souvent plus sincères. L'interrogation par Internet est un nouveau système qui permet d'interroger un maximum de gens en très peu de temps. Son problème est que tout le monde n'a pas Internet et on ne peut donc pas cibler toutes les tranches sociales (ex : personnes âgées ne savent pas s'en servir). Les sondages sur les comportements. [...]
[...] Le seul problème est que les instituts ne peuvent être sur qu'ils n'ont pas oublié un facteur pertinent (ex : la religion n'est pas demandée aux personnes interrogée alors que cela joue un rôle important dans les sondages ; ex : le patrimoine). Les instituts doivent faire face à un refus croissant des personnes interrogées de répondre aux sondages. Les questions qui ne trouvent pas de financeurs ne seront pas posées et à cause de cela le sondage devient un instrument politique. Et souvent les questions seront orientées car elles suivront les attentes des financeurs. En général, les plus gros acheteurs de sondages sont un peu la presse et surtout les ministères. [...]
[...] À l'inverse plus le temps des élections est éloigné du sondage, plus l'orientation des sondés risque de changer. La vision des institutions de sondage est qu'ils font une photographie de l'opinion à un moment donné. Mais les personnes interrogées n'ont pas toujours une idée précise du parti pour lequel ils vont voter, c'est pourquoi plus la date de sondage est éloignée de celle des élections et plus les sondés changeront d'avis. On fait l'hypothèse qu'il y aura un moment de décision du choix électoral (2-3mois avant les élections). [...]
[...] Donc chaque personne interrogée va donner à l'institut de sondage à peu près 10 à 13noms (sur 46) pour une réponse positive. Au final, ces baromètres engendrent 10fois plus d'opinion qu'il n'y a d'électeurs. L'interprétation des chiffres de ces baromètres va être individuelle. Bizarrement, un ministre élu à 55% des voies aura une popularité de 65% une fois élu. On peut donc en conclure, que les vainqueurs voient leur popularité augmenter. Si on additionne tous ces effets, on s'aperçoit que les cotes de popularité dépendent des positions occupées. [...]
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