Ve République, présidence monarchique, présidence normale, principe de la légitimité monarchique, légitimité populaire, monarchie républicaine, Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac, désymbolisation de la fonction présidentielle, Nicolas Sarkozy, hyper présidentialisation, François Hollande
Maurice Duverger, Les monarchies républicaines : l'exercice du pouvoir de CDG est monarchique par le type de pouvoir qu'il exerce -> légitimité historique et "lien exceptionnel" avec les Français.
CDG : "Je n'attache pas une importance particulière aux modalités de mon élection".
La légitimité de CDG est particulière : fondements historiques + réussite dans les urnes.
Symbolique de l'unité et de l'autorité suprême de CDG, que l'on retrouve dans l'iconographie.
1965 : il est le seul candidat à ne pas faire campagne au premier tour.
[...] Jacques Julliard, La tentation du prince président : confrontation légitimités historique et populaire. Dans aucun autre pays, la cassure entre l'ancien et le nouveau n'a été aussi radicale et brutale. Sous les III° et Républiques : le principe de la légitimité monarchique disparaît au seul profit de la légitimité populaire. Contestations ( Claude Lefort : un pouvoir populaire issu des urnes est un lieu vide principes contradictoires : le pouvoir émane du peuple le pouvoir n'appartient à personne. CDG veut incarner cette légitimité populaire ( rupture avec la longue période d'anonymat. [...]
[...] Il revient au premier plan lors de la présidentielle de 1988 : victoire et choix d'un PM qui doit lui être soumis ( Michel Rocard finit par démissionner, puis Cresson et Bérégovoy, + fidèles, lui succèdent. 1993-1995 : seconde cohabitation moins combattante ( fin crépusculaire du régime. Jacques Chirac, les débuts de la normalisation et de la privatisation 1995 : Chirac l'emporte, mais avec seulement 20,8% au 1er tour, puis 52,6% au 2nd tour. Chirac : début de la désymbolisation de la fonction présidentielle. Plusieurs symptômes de la banalisation : - Affrontement des chefs de partis : Jospin Chirac. - Le gaullisme et les références aux fondateurs de la disparaissent de la campagne. [...]
[...] Président prisonnier du constitutionnalisme et marqué par un inconscient monarchique. Retour de la majesté présidentielle à la fin de son mandat : chasse en Centrafrique, Bokassa Eléments de modernité (début de mandat), puis pratique présidentialiste qui se durcit. Campagne de 1981 : dénonciation des ambitions de VGE ( “l'homme qui voulait être roi IV) François Mitterrand, entre rejet et adaptation Figure d'anti-modèle : Mitterrand est un homme de la pro parlementaire. Opposant à CDG mais aussi aux institutions de la République ( Coup d'Etat permanent. [...]
[...] Mitterrand accepte finalement le costume de la République pour parvenir au pouvoir. Carrière ascendante classique : élu de la Nièvre, député, sénateur, membre de plusieurs partis. Première cérémonie télévisée : mise en scène de Mitterrand dans le Panthéon ( Mitterrand tente de se placer dans la lignée des grands Hommes de la Nation. Avancées sociales sous Mitterrand : augmentation SMIC 5 semaines de congés payés retraite à 60 ans droit d'expression des salariés abolition de la peine de mort. Ensemble de mesures qui annoncent un changement radical. [...]
[...] CDG instaure donc une monarchie républicaine qui ouvre une dynastie de présidents. II) Georges Pompidou, une présidence qui s'enracine et évolue G. Pompidou est un héritier : il a été directeur de cabinet de CDG pendant la il l'a suivi dans sa traversée du désert, puis a été son second PM (1962-1968). Il n'a ni l'aura ni le charisme de CDG mais veut s'inscrire dans la monarchie républicaine : photo. Héritage difficile : problème de l'après gaullisme ( Pompidou a conviction si répandue que ce qui tient par CDG ne tiendra plus sans lui”. [...]
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