Institution présidentielle, dictature prolétarienne, Lénine, IIIe République, fonction présidentielle, Mac Mahon, Charles de Gaulle, discours de Bayeux, réforme de 1962, régime parlementaire, rapport Bartolone-Winock
XIX° s : après la fin de la royauté, la France a connu une période de flottement -> besoin d'un siècle pour stabiliser le régime démocratique : lois constitutionnelles de 1875.
Lénine développe sa conception de la dictature prolétarienne en s'appuyant sur la RF.
2nde République : vrai régime présidentiel -> essentiel pour comprendre le difficile accouchement de l'élection au SUD du président.
1848 : Président élu au SUD masculin, inédit -> rupture avec le suffrage censitaire traditionnel.
Les électeurs s'investissent pour la première fois avec l'élection du Président de la République.
[...] L'AN estime que souveraineté nationale doit s'exprimer au Parlement et pas ailleurs” octobre 1962 : l'AN vote une motion de censure contre le gouvernement de Pompidou. CDG dissout l'AN, et le peuple vote une majorité UNR encore plus forte ( victoire politique CDG. IV) Après 1962, assurer le fonctionnement de l'institution présidentielle Modalités constitutionnelles pour garantir l'élection issue de la réforme de 1962 : - Art 6 : élu pour 7 ans au SUD. - Art 7 : élu à la majorité absolue des suffrages exprimés ( s'il n'est pas élu au premier tour, un second tour est organisé deux semaines plus tard. [...]
[...] Les cohabitations de 86-88 et 93-95 et 97-2002 réactualisent le débat autour du quinquennat juin 2000 : projet de loi adopté par les deux chambres ( puis référendum, mais 70% abstention. Les partisans du quinquennat espèrent un retour en force de la fonction présidentielle grâce à un retour devant le peuple plus fréquent et une autorité davantage acceptée lors de mandat court. Mais les opposants de la réforme (René Rémond) font valoir plusieurs arguments : - Présidentialisation du régime marquée par l'effacement du PM. - Le Président n'est plus que le chef d'une majorité avec volonté de réélection. [...]
[...] La III° République garde la fonction de Président mais la vide de son pouvoir : - Figure inutile, sans pouvoir : l'homme qui inaugure les chrysanthèmes. - Choisi par un vote des assemblées légitimes ( régime parlementaire. - Nommé pour 7 ans et rééligible. Régime intermédiaire de 1870 à 1875 : le Président est le Maréchal de Mac Mahon, qui tente une forme de restauration monarchique ( échec. Suite à cet échec, il impose le septennat et s'oppose à la marginalisation du pouvoir présidentiel. [...]
[...] - Etre inscrit sur une liste de candidats établie par le CC, après vérification de 100 signatures issues d'au moins 10 départements (éviter les candidats localistes). Election de 1965 ( épreuve de vérité réussie : - La gauche et la droite hostiles en 1962 jouent le jeu de l'élection présidentielle. - DG accepte de remettre en cause sa légitimité historique en la confrontant aux urnes. - Les électeurs se déplacent en masse : 85% participation. Mise en pratique d'une lecture nouvelle des institutions issues de la réforme. [...]
[...] - Alternance et élection de la gauche. - Disparition de l'alternative gauche-droite au 2ème tour (2002). Modification concernant les parrainages : conséquences importantes sur le nombre de candidats. Exemple : en 2002, il y avait 16 candidats ( cela favorise l'arrivée au second tour du FN. La liste de candidats a un caractère déterminant ( contrôle des dépôts de candidature : - Avoir 18 ans (2011), des droits civiques, et avoir déclaré sa situation patrimoniale. - Disposer de parrainages afin d'éviter les candidatures fantaisistes ( peu efficace : 500 signatures d'au moins 30 départements pour éviter ces dérives ( contrôle du CC. [...]
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