Résumé argumentaire du dernier chapitre de La société contre l'Etat de Pierre Clastres (sur la naissance de l'Etat dans les sociétés dites primitives). 2 pages
Pour chercher l'origine de l'Etat et pour justifier ses propositions, il annonce une hypothèse déjà conçue et démontre qu'elle est fausse. Il introduit ses développements par une série de questions qui terminent le développement précédent et qui nous indiquent l'axe qu'il va prendre ensuite. Ainsi au début, il veut casser les préjugés ethnocentristes, notamment celui sur l'économie qui affirme que si les sociétés traditionnelles n'avaient pas d'Etat organisé et n'avaient pas d'économie (au sens du commerce) c'est parce qu'elles n'étaient pas assez développées. Or P. Clastres démontre que ces sociétés sont très développées mais pour un usage restreint et familial. Les indiens refusent le commerce, c'est un choix : économie de subsistance.
[...] Il en arrive à remettre en cause plusieurs définitions de l'Etat (lutte des classes). Ensuite il réfléchit au rôle du chef dans les sociétés primitives et il annonce que les chefs n'ont pas de pouvoir et que leur société est faite de façon à ce que le pouvoir personnel ne soit pas possible : il prend en exemple des histoires de chefs relevées par des anthropologues. Puis il termine sa démonstration par un paragraphe sur le prophétisme qui serait ce qui a permis aux indiens de renoncer à l'Etat lorsqu'ils étaient en pleine transformation. [...]
[...] Il a été aussi chercheur au CNRS et a publié cinq livres et quelques articles puis est devenu directeur d'études à la cinquième section de l'Ecole pratique des hautes écoles. Il est difficile pour les scientifiques de le classer car il s'inspire de plusieurs types d'anthropologie mais il semble être plus proche de l'anthropologie américaniste. En revanche certains nomment son travail d'anthropologie anarchiste. Il a montré à travers ses œuvres que les sociétés primitives sont mal connues et rejettent l'idée évolutionniste qui considère les sociétés primitives comme passé des sociétés occidentales. Pierre Clastres a étudié la nature des pouvoirs ainsi que l'économie dans les sociétés dites primitives. [...]
[...] Mais il ajoute que l'Etat crée les classes sociales, facteur de conflits. L'extrait que nous étudions est le dernier chapitre de cet ouvrage. P. Clastres se demande dans ce texte quelle est la source du pouvoir politique et de l'Etat. Il prend l'exemple des sociétés primitives car elles sont dites sans Etat ainsi cela lui permet d'observer la conception qu'ont ces sociétés du pouvoir et de comprendre le facteur, s'il y en a un, qui permet le passage d'une société sans Etat à l'Etat. [...]
[...] Il introduit ses développements par une série de questions qui terminent le développement précédent et qui nous indiquent l'axe qu'il va prendre ensuite. Ainsi au début, il veut casser les préjugés ethnocentristes, notamment celui sur l'économie qui affirme que si les sociétés traditionnelles n'avaient pas d'Etat organisé et n'avaient pas d'économie (au sens du commerce) c'est parce qu'elles n'étaient pas assez développées. Or P. Clastres démontre que ces sociétés sont très développées mais pour un usage restreint et familial. Les indiens refusent le commerce, c'est un choix : économie de subsistance. [...]
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