Remise en cause, rôle de l’Etat, dilution du modèle étatique, fin du territoire, essor des organisations non étatiques
L'Etat n'est plus ce qu'il était. Les principes sur lesquels les Etats se fondement semble de plus inadaptés au monde d'aujourd'hui. De plus le rôle l'Etat est attaqué à la fois par la mondialisation et un renforcement des replis identitaires (ethniques, religieux) : donc attaqué de l'extérieure et de l'intérieure.
[...] Lorsque Kadhafi est arrivé au pouvoir il a été obligé de tenir compte de ces tribus. D'ailleurs en 2011 plusieurs chefs de tribus ont pris position contre le régime. Ces tribus restent importantes et le système politique fonctionne sur la base d'une alliance entre tribus. Tous les pays non européens n'ont pas connus les mêmes problèmes, mais dans la plupart des cas la greffe du modèle étatique a continué à l'affaiblir. Aujourd'hui le monde des Etats est très hétérogène, on a beaucoup d'Etat qui ne fonctionne qu'en apparence, selon une logique étatique. [...]
[...] Flagrant dans les pays du tiers monde, beaucoup de ces pays ont été confrontés à des obstacles pour construire un Etat. En Europe la construction de l'Etat a commencé vers la fin du Moyen-Âge, puis s'est consolidé. Les nouveaux pays ont dû mettre en place leur structure étatique d'un seul coup : beaucoup de défis en peu de temps. Par ailleurs en Europe la construction de l'état pu s'appuyer sur l'existence d'une nation, alors que dans les nouveaux pays il n'y avait pas forcément de lien entre Etat et nation. [...]
[...] Remise en cause du rôle de l'Etat L'Etat n'est plus ce qu'il était. Les principes sur lesquels les Etats se fondement semble de plus inadaptés au monde d'aujourd'hui. De plus le rôle l'Etat est attaqué à la fois par la mondialisation et un renforcement des replis identitaires (ethniques, religieux) : donc attaqué de l'extérieure et de l'intérieure De la dilution du modèle étatique à la fin du territoire : La principale cause de la dilution du modèle étatique est son succès de ce modèle à travers le monde, depuis le milieu du XXème siècle on constate une prolifération des Etats, qui s'explique notamment par la vague de décolonisation afro-asiatiques : une centaine de nouveaux états sont apparus. [...]
[...] Donc la logique territoriale se heurte à l'existence d'un ensemble de réseau. Notamment à l'existence d'un nombre croissant d'acteurs non étatique L'essor des organisations non étatiques : Il y a toujours eu des organisations non étatiques, depuis les années 1990 elles sont plus nombreuses et plus diverses. La fin de la bipolarité, la disparition du boc soviétique a considérablement élargit leur champs d'action, leur a permis de se restructurer à l'échelle planétaire, de conquérir de nouveaux marchés. Conséquences sur le fonctionnement du système international : Pour les transnationalistes : pour comprendre le monde d'aujourd'hui il faut raisonner sur plusieurs niveaux. [...]
[...] D'un côté il y a la scène étatique (environ 200 unités) qui s'organise de façon plutôt unipolaire militaire, et multipolaire économiquement et d'un autre côté la scène transnationale, avec un nombre infini d'acteurs, sans pôle, elle coexiste avec la scène étatique mais échapperait à son contrôle. La coexistence de ces deux scènes peut pour les transnationalistes engendrer des turbulences, car chacun obéit à ses règles. Pour les réalistes : ils ont reconnus qu'ils s'étaient multiplier, mais pour eux il ne fait pas surestimer leur autonomie par rapport aux Etats, ils dépendent des états. Les organisations non étatiques n'obéissent pas toutes à la même logique, pas toutes les mêmes ressources, pas toutes des concurrentes pour les Etats. [...]
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