Régimes politiques, classifications, typologies, système politique, philosophe politique, politea, Montesquieu, Ve République
C'est une notion qu'on peut appréhender sous un angle juridique, mais qu'on va voir sous un angle sociologique. La notion de régime permet de comprendre le cadre institutionnel d'un Etat.
La notion de régime permet d'analyser l'articulation des différentes composantes de la vie politique d'un Etat et en restituer la dynamique d'ensemble.
[...] Les inputs sont aussi des soutiens au pouvoir politique en place. Ainsi, pour Easton les crises politiques sont des situations où les demandes sont trop fortes et les soutiens trop faibles. Les outputs sont des réponses apportées au système par ces tensions ou demandes, ce sont surtout les politiques publiques. Pour Easton, une société n'est stable que si le système politique répond à ces demandes et donc l'intérêt de l'analyse des systèmes politiques c'est de comprendre les phénomènes de stabilité et d'instabilité. [...]
[...] La modernisation est impulsé par le pouvoir en place. Ex : Nigeria. La critique que l'on peut faire c'est que ce type de classification est fondé sur un pré supposé développementalisme approche qui tend à concevoir la modernisation des sociétés comme un processus universel et linéaire sur le modèle occidental). Cette réflexion est occidentalo- centriste. Ce modèle est considéré comme le point essentiel de la modernité et est un modèle à suivre. 2ème tendance : le critère principal de classification des régimes c'est le degré de consensus exigé des gouvernés. [...]
[...] Aristote rajoute un critère, le nombre de dirigeants. Le gouvernement de la multitude qu'Aristote appelle politea. Aristote va s'intéresser plus particulièrement à 2 formes de gouvernement : la démocratie et l'oligarchie qui est le gouvernement d'un petit nombre qui est caractérisé par la naissance noble et la richesse. Montesquieu va s'intéresser à l'opposition entre la monarchie britannique et la monarchie française, construit sur plusieurs critères. La nature de ceux qui exerce le pouvoir (le peuple, les meilleurs, ou un seul). [...]
[...] Les régimes autoritaires ne tolèrent pas le pluralisme. Les régimes totalitaires cherchent à éliminer toute forme de divergence ou de conflit et donc ils cherchent à construire une société idéale au besoin par le recours à la terreur, la répression ou la violence. Le régime politique, une notion contestée La Ve République a échappé aux rédacteurs de la Constitution de 1958. Le devenir de la Ve République n'est pas enfermé dans le texte de 1958. Ainsi, quand on regarde restrospectivement, les rédacteurs de la Constitutio n'avaient pas anticipé le pouvoir aussi central du Président de la République, ni que les gouvernements allaient tous bénéficier d'une majorité parlementaire stable ; ni le phénomène de la cohabitation au total, 1986-1988 - 1993-1995 - 1997-2001). [...]
[...] L'accent est mit sur le rapport entre régimes politiques et systèmes sociales. Les régimes sont distingués en fonction de leur modernité et leur degré de développement ce sont des notions normatives. On va chercher à comprendre les relations entre développement économique et social, et démocratisation des régimes. Autour d'une question centrale : Le développement et l'enrichissement des sociétés sont-ils nécessaire à la mise en place des systèmes démocratiques ? La réflexion de l'américain David Apter s'intéresse aux nouveaux Etats issus de la décolonisation. [...]
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