Un régime politique : l'absence de monarchie, fiche de sciences politiques de 3 pages
Machiavel a été très critiqué par les moralistes du XVIIIème et XIXème siècle tant conservateurs que libéraux. Aussi, le machiavélisme est défini comme une doctrine qui évacue toutes préoccupations morales. La fin justifie les moyens. Dans Le Prince, seules la ruse et la force permettent de prendre le pouvoir. Une fois le pvoir pris, il doit se faire craindre et évacuer tous scrupules. Aujourd'hui, les intellectuels tentent de séparer les textes, du mythe qui tourne autour de Machiavel.
A- Machiavel (1469 ? 1527)
B- Montesquieu
[...] Son but est découvrir ce qui a rendu possible la puissance de Rome. Son objectif est de découvrir les causes de cette réussite afin de l'appliquer à sa république : Florence. L'expérience prouve que jamais les peuples n'ont accru leur richesse et leur puissance sauf sous un gouvernement libre Il cite donc Athènes et Rome comme exemples. A contrario, là où les peuples sont esclaves, ils ne sont pas puissants. La clé de la réussite de Rome c'est la liberté car c'est le bien général et non l'intérêt particulier qui fait la puissance d'un Etat ; on a vraiment en vue le bien public que dans les républiques Le fondement de la République c'est donc l'intérêt général : mandats courts, contre-pouvoirs et pouvoirs, rotation, vertu citoyenne. [...]
[...] Un régime politique : l'absence de monarchie C'est le sens nouveau de la République. Ce sens lui est donné par Machiavel et sera repris jusqu'à Montesquieu, y compris jusqu'à nos jours. Machiavel (1469 1527) Machiavel a été très critiqué par les moralistes du XVIIIème et XIXème siècle tant conservateurs que libéraux. Aussi, le machiavélisme est défini comme une doctrine qui évacue toutes préoccupations morales. La fin justifie les moyens. Dans Le Prince, seules la ruse et la force permettent de prendre le pouvoir. [...]
[...] Le changement de sens du terme République que fait MACHIAVEL, va être repris en Europe. En Angleterre, cette notion de République va être reprise par les républicains, se revendiquant du peuple et exigeant des garanties contre le pvoir royal et l'arbitraire de ce mm pvoir. Le républicanisme d'alors est prôné par les aristocrates et ce paradoxe se retrouvera avec Montesquieu. La République c'est la liberté du peuple = doctrine libérale et d'opposition au pvoir royal. Montesquieu Paradoxe de ce qu'a fait la postérité de MONTESQUIEU. Il représente le défenseur de la liberté. [...]
[...] Le despotisme est le fait qu'un seul gouverne selon ses envies. Le principe est la crainte. Chez Montesquieu, la république devient un régime à part entière. Sa définition a été reprise et subsiste aujourd'hui. La république est l'absence de monarchie. MONTESQUIEU ne veut pas signifier que la république est démocratique. Comme ARISTOTE, il montre qu'une République peut être démocratique mais qu'elle peut être aristocratique. [...]
[...] La monarchie se retrouve dans le fait qu'un seul individu gouverne. Il gouverne à partir des lois, et s'y conforme. Elle respecte les corps intermédiaires dont la noblesse. Le principe est l'honneur c'est-à-dire les privilèges, les distinctions. Aujourd'hui ceci se nomme les inégalités sociales. Le régime fonctionne grâce à l'ambition de chacun qui doit se tenir à sa place. Donc cette ambition égoïste sert chaque classe. La monarchie est toujours sujette à des crises voire des décadences. Elle dégénère en despotisme. [...]
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