A quoi servent les partis politiques ? - publié le 12/05/2009

Résumé du document

A quoi servent les partis politiques ? Fiche de sociologie politique de 5 pages idéale pour un oral



Divers facteurs contribuent à diversifier fortement les fonctions remplies par les partis. Les uns tiennet à l'environnement politique dans lequel ils se sietuent (démocraties pluralistes ou régimes dictatoriaux ; regions industrialisées ou pays à faible niveau de développement) Les autres tiennent à des caracteristiques propres à chaque parti : dimension, representativité, idéologie, projet politique.

Extraits

[...] De nombreux travaux ontbien montré au contraire la tres faible capacité des partis à inspirer le contenu des politiques publiques. Néanmoins la discution et l'adoption d'un programme a des effets symboliques importants. Son exigence vise à convaincre l'opinion du serieux avec lequel le parti envisage son acces au pouvoir : des engagements devant le peuple, des mesures confirmées par des discutions d'experts sont de nature à reausser son autorita dans l'opinion. Vertu Pedagogique ensuite, les militants ont eu, en amont, à se prononcer sur les orientations du programme, et ce faisant, ils ont été conduits à en assimiler les dispositions principales ; en aval le programme s'efforce de faire connaître au grand public le projet de société. [...]

[...] Les stratégies d'alliances sont également influencées par la position respective des partis sur l'echiquier politique. Les coalitions concevables associent normalement des formations perçues comme proche,s cad voisines sur un axed de classement socialement accepté (generalement droite/ gauche). Les partis situés aux EXTREMES ont moins de possibilitées théoriques de choix que les partis situés plus près du centre. Les partis modérés de droite peuvent s'allier vers le centre ou vers l'extreme droite ; de meme les partis de gauche modérée pourront privilégier l'alliance sur leur gauche ou vers le centre. [...]

[...] Pendant la campagne, la liberté de se combattre mutuellement demeure pleine et entiere, sous reserve de savoir ensuite oublier els coups et cicatriser les blessures entre les partis qui constitueront le gouvernement. S'il existe, au contraire, une proportionnelle très atténuée ou un mode de scrutin majoritaire, l'interdependance impose sa loi dès l'entrée dans la competition. Il convient de gerer deux exigences contradictoires : MOBILISER PAR TOUS LES MOYENS LE MAXIMUM D ELECTEURS MAIS AUSSI SAUVEGARDER LA COHESION DE LA COALITION. Durant la campagne, le premier souci prédomine et des barvures peuvent se produire qui secouent la cohesion de l'alliance. Au lendemain du scrutin s'impose au contraire l'oubli des invectives. [...]

[...] Les partis en tant qu'arènes de débat. Que cette fonction soit ou non explicitement consacrée par les textes constitutionnels, les partis concourent toujours à la formation de la volonté générale en ce sens qu'ils influencent, orientent, guident, l'opinion grace aux débats qu'ils provoquent. Certains sont surtout internes, comme ceux qui traversent leurs congres ou leurs instances dirigeants ; ils permettent à la base militante de se prononcer sur la ligne du parti. D'autres se situent dans les enceintes parlementaires où s'affrontent majorité et opposition(s), l'enjeu immédiat étant le contrôle de l'activité gouvernementale. [...]

[...] Il y a d'avantage. La capacité persuasive des partis politiques n'est jamais aussi forte que quand ils convergent, explicitement ou implicitement pour délivrer en fait le meme message alors que, sur la scène politique, ils ont normalement vocation à s'affronter. La receptivité des citoyens à l'interiorisation des messages est alors maximale parce qu'il n'y a pas de dissonance entre les sources emetrices. Ainsi, tous les partis acceptent les logiques du suffrage universel sauf exception, en présentant des candidats ; ce qui les conduit à faire admettre le principe fondamental du respect de la loi de la majorité ou encore à reconnaître l'autorité des elus dans la société. [...]