Une politeïa est toute société civile qui a en vue l'intérêt général à l'opposition de la société despotique qui ne cherche que des intérêts particuliers. Aristote affirmait que ? la politeïa est une politeïa ?, désignant par le même terme ? gouvernement ? et ? constitution ? (Politique, III, 7). Il signifiait que le bien commun, que la chose publique, sont mieux assurés ou atteints plus simplement lorsque le titulaire du gouvernement est le grand nombre, du moins un nombre satisfaisant d'individus (le peuple). Or il apparaît que le peuple ne peut qu'à de brefs instants exercer directement sa souveraineté (référendums), dans la logique rousseauiste, pour des raisons pratiques et qu'il est amené à déléguer pour un temps donné sa souveraineté à des représentants d'après une logique attribuée à Sieyès. C'est dans cette dualité de ces principes que l'exercice de la démocratie se réalise. La constitution de la Vème République dispose à l'article 3 que la ? souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum ?.
[...] Ainsi les partis ouvriers au début du siècle permirent à la classe ouvrière d'accéder au débat politique et de faire valoir ses revendications. Un instrument de formation de l'opinion et de formation des politiques La chute de la monarchie absolue s'est accompagnée de la fin du secret dans les affaires de l'Etat. La conception moderne du pouvoir rime avec démocratie et publicité des choix. Puisque les citoyens sont appelés à voter en conscience pour exprimer leur choix, ceux-ci doivent être informés des débats de sociétés. [...]
[...] Ainsi ils doivent tenir compte des groupes institutionnels tel le ministère de l'éducation nationale, souvent cité en France comme le prototype d'administration davantage préoccupée de l'intérêt des enseignants qui la composent que des politiques éducatives qui sont sa raison d'être. Mais il faut mentionner aussi les groupes associatifs. Les lobbies jouent un rôle prédominant dans l'influence des décisions au Congrès américain par exemple. Une fonction de direction restreinte puisque lors de leur arrivée au pouvoir, ils se heurtent en matière économique, sociale, administrative à de multiples acteurs qui souvent sont beaucoup plus puissants dans leur propre secteur. [...]
[...] A quoi sert un parti politique ? Une politeïa est toute société civile qui a en vue l'intérêt général à l'opposition de la société despotique qui ne cherche que des intérêts particuliers. Aristote affirmait que la politeïa est une politeïa désignant par le même terme gouvernement et constitution (Politique, III, 7). Il signifiait que le bien commun, que la chose publique, sont mieux assurés ou atteints plus simplement lorsque le titulaire du gouvernement est le grand nombre, du moins un nombre satisfaisant d'individus (le peuple). [...]
[...] Les démocraties modernes ont vu l'apparition de partis politiques qui s'érigèrent progressivement en intermédiaire entre gouvernants et gouvernés. Un parti politique moderne peut se définir d'après la définition de Lapalombra et de Weiner comme une organisation durable, agencée du niveau national au niveau local, visant à conquérir et à exercer le pouvoir, et recherchant à cette fin, le soutien populaire. Le parti semble alors concurrencer l'exercice de la souveraineté par le peuple. Or la Constitution française de 1958 reconnaît une fonction importante aux partis politiques puisqu'elle indique qu'ils concourent à l'expression du suffrage Il importe de savoir dans quelle mesure la démocratie profite de l'existence et du rôle des partis. [...]
[...] C'est pourquoi une des tâches des partis est de les encadrer. De la concertation entre les élus, est issue la discipline de vote. De plus ils maintiennent un contact permanent entre les élus et les électeurs à la fois dans un sens descendant pour expliquer l'activité parlementaire aux électeurs, et dans un sens ascendant, ils informent l'élu des réactions, des attentes des électeurs. Une fonction tribunitienne de quelques partis Certains partis, théoriquement hostiles au systèmes politique et à ses valeurs, peuvent à la fois constituer une gêne réelle mais non insurmontable pour ce système politique et contribuer cependant de façon indirecte au maintien de certains éléments de ce systèmes. [...]
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