épisode des 100 jours, rejet de l’absolutisme, Napoléon Ier, attachement à l’Empire, coup d'État
Après l'abdication de Napoléon Ier le 6 avril 1814, la monarchie des Bourbons est restaurée avec l'arrivée de Louis XVII sur le trône de France. S'il multiplie les signes d'acceptation des acquis de la Révolution en octroyant notamment la Charte qui établit un régime monarchique relativement libéral, le pouvoir en place ne tarde pas à s'attirer le mécontentement des foules en multipliant les erreurs. Sur un plan symbolique, Louis XVII remplace le drapeau tricolore par le drapeau blanc, symbole de la monarchie. Alors que Louis XVI était considéré comme un « ennemi national », son frère déclare le jour de son exécution comme jour de deuil national, sacralisant ainsi sa mémoire. Le démantèlement de l'armée napoléonienne, conduisant notamment à l'apparition des « demi-soldes », alimente par ailleurs l'opposition. Hormis ces gestes politiques, c'est en s'attaquant à la sécularisation héritée de la Révolution que le régime monarchique s'attire véritablement les foules à travers les cérémonies expiatoires organisées par le clergé en faveur des victimes de la Révolution (Marie Antoinette). Ces éléments inquiètent l'opinion et font croire à un véritable retour de l'Ancien régime. Captant l'inquiétude nationale avec une habilité dont il avait déjà fait preuve lors de son coup d'État du 18 Brumaire, Napoléon sort de sa torpeur sur l'Ile d'Elbe et débarque le 1er mars 1815 au Golf Juan, marquant le début des 100 jours.
[...] En quoi l'épisode des 100 jours témoigne t il d'un rejet de l'absolutisme plus que d'un véritable attachement à l'Empire ? Après l'abdication de Napoléon Ier le 6 avril 1814, la monarchie des Bourbons est restaurée avec l'arrivée de Louis XVII sur le trône de France. S'il multiplie les signes d'acceptation des acquis de la Révolution en octroyant notamment la Charte qui établit un régime monarchique relativement libéral, le pouvoir en place ne tarde pas à s'attirer le mécontentement des foules en multipliant les erreurs. [...]
[...] D'un ex souverain qui se présente comme défenseur des acquis révolutionnaires et de la grandeur nationale a. il dénonce la soumission de la France aux puissances étrangères b. il Appelle à l'exhumation du drapeau tricolore c. il place deux anciens jacobins au gouvernement Un accueil qui demeure cependant mitigé A. Napoléon doit rapidement faire des concessions aux libéraux Craignant un retour au despotisme, les libéraux poussent Napoléon à écrire une «charte améliorée» (Chateaubriand) Benjamin Constant (libéral) rédige l'Acte additionnel aux constitutions de l'Empire A. [...]
[...] Si il est d'abord accueilli par la population, on voit cependant que Napoléon ne revient pas à sa position d'Empereur et qu'il ne bénéficie plus du soutien inconditionnel des Français. Ainsi, nous nous demanderons en quoi l'épisode des 100 jours témoigne t il d'un rejet de l'absolutisme plus que d'un véritable attachement à l'empire ? Le vol de l'aigle A. Le retour presque triomphal . a. Bien que la vallée du Rhône abrite des résistances royalistes a. Les affrontements entre l'ex souverain et les troupes envoyées contre lui tourne au ralliement b. [...]
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