Principe de souveraineté absolue, persistance du caractère, obsolescence de son caractère absolu, crise des dettes souveraines, Europe
Phrase d'attaque : « il est de naissance de la puissance souveraine de ne pouvoir être limitée. Elle peut où elle n'est rien », Rousseau.
Définition : la souveraineté a été définie par Carré de Malberg dans sa Contribution à la théorie générale de l'État. « Il s'agit du caractère suprême d'un pouvoir suprême, en ce que le pouvoir n'en admet aucun autre au-dessus de lui-même ou en concurrence avec lui. Quand on dit que l'État est souverain, il faut entendre que son autorité est appelée à être exercée, il détient une puissance qui ne relève d'aucun autre pouvoir ainsi qu'égalé par un autre pouvoir. Ainsi entendue, la souveraineté de l'État est présentée comme double : externe et interne ».
Souveraineté externe : relève du droit international et garanti la liberté des États en confirmant leur égalité.
Souveraineté interne : droit absolu d'exercer une autorité sur un peuple ou dans un pays.
La souveraineté nationale a été définie par Sieyès. Pour lui, la souveraineté appartient à la nation qui l'exerce par la voie de ses représentants.
[...] Correction Le principe de souveraineté absolue est-il encore pertinent de nos jours ? Phrase d'attaque : il est de naissance de la puissance souveraine de ne pouvoir être limitée. Elle peut où elle n'est rien Rousseau. Définition : la souveraineté a été définie par Carré de Malberg dans sa Contribution à la théorie générale de l'État. Il s'agit du caractère suprême d'un pouvoir suprême, en ce que le pouvoir n'en admet aucun autre au-dessus de lui-même ou en concurrence avec lui. [...]
[...] Chaque citoyen possède donc une parcelle de souveraineté en nous, c'est un régime de démocratie directe. La Constitution de 1958 fait une synthèse de ces divisions dans l'article 3 : la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voix du référendum Pour Jean Bodin son théoricien par excellence dans les 6 Livres de la République en 1573 la souveraineté est une, indivisible, absolue et perpétuelle Ce qui est absolu n'est relatif à rien sauf à lui-même. [...]
[...] De la persistance du caractère permanent de la souveraineté Un concept pérenne et permanent . -souveraineté d'actualité -basé sur le système international -souveraineté interne (cas de la France) -concept durable . mais qui a évolué Depuis qu'elle a été théorisée par Bodin, les Etats souverains sont égaux Fort taux d'abstention : référendum pour le traité constitutif européen avait été refusé par le peuple mais acceptée par la suite à travers un procédé juridique ( pb de souveraineté Transition II- De l'obsolescence de son caractère absolu Un principe qui souffre (accepte) des exceptions et des limitations Arguments non : souveraineté limitée, alter dépendance des Etats, souveraineté monétaire, mondialisation, intégration européenne, OMC etc. [...]
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