Le pouvoir politique peut être regardé comme le moyen d'action essentiel de l'Etat. C'est comme cela qu'il se manifeste. Le pouvoir dans les sociétés humaines est un phénomène général. Le pouvoir est la capacité d'un individu à obtenir d'un autre, un comportement donné qu'il n'aurait pas spontanément adopté (G. Burdeau).
Tous les actes de la vie sociale sont concernés par cette définition. Ex : la famille, le sport, les loisirs, l'enseignement. Si l'on veut parler du pouvoir politique, il faut distinguer l'influence du pouvoir. Le pouvoir a au travers de sa force un aspect normatif et instaure des règles qui permettent d'exiger un comportement.
Le pouvoir politique est celui qui s'exerce sur l'ensemble de la collectivité par opposition au pouvoir parcellaire des groupes humains. Puisque le pouvoir s'exerce sur l'ensemble du groupe, il est souverain. Il décide librement, il n'est pas limité par un autre. La souveraineté du pouvoir politique découle de celle de l'Etat. Le pouvoir politique, supérieur aux autres, est donc civil. Le pouvoir militaire lui est subordonné et n'a capacité d'action que dans des secteurs précis. Le pouvoir politique nomme les chefs de l'autorité militaire, il détermine ses objectifs et ses moyens.
Le pouvoir politique est un pouvoir temporel : c'est le principe de la séparation des pouvoirs de l'Eglise et de l'Etat. Ceci n'a pas été toujours le cas, les deux furent longtemps liés. Il reste des cas où l'influence religieuse a une importance considérable : les théocraties (des systèmes politiques où la légitimité politique découle de la divinité.)
[...] L'opposition non structurelle 2. L'opposition semi-structurelle 3. L'opposition structurelle Un phénomène d'opposition correspond à une distance entre des parties de l'opposition et le gouvernement. On se limite habituellement à des changements dans le régime ou de structure politique. Cela va rarement plus loin La révolution comme rupture Du point de vue juridique, si un gouvernement ne respecte pas les règles du groupe, il pourra faire l'objet de sanctions organisées, en ce sens que sa responsabilité peut être remise en cause comme devant le parlement par exemple. [...]
[...] Tous ces contrôles qui amènent les gouvernements à agir selon le droit deviennent l'expression d' Etat de droit La distinction avec les pouvoirs de fait ou bien autoritaires se fait d'elle-même La responsabilité. Les gouvernants agissent au nom du souverain et doivent donc lui rendre des comptes. Article 15 de la DDHC : la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration Les gouvernants sont responsables de ce qu'ils font devant celui qui les a nommés l'Etat). Les élections sont un des moyens d'avouer ou de désavouer. [...]
[...] Une décision de l'Etat est impérative. En l'absence de respect, il y a possibilité de sanction Spécificité par l'éventuel recours à la force En cas de non-respect : sanctions. Cette règle ne fonctionne que si l'individu l'accepte. Un individu ne peut pas sortir du groupe face (se soustraire) à un pouvoir politique, mais celui-ci seul peut exercer une contrainte sur les droits fondamentaux de l'individu (vie, liberté, biens, etc.). Exemple : la peine de mort les peines de prison les peines d'amende L'Etat dispose de possibilités de répression, de l'amende à la prison, voire la mort. [...]
[...] Il y a deux façons d'envisager la spécificité du pouvoir : 1 Spécificité par sa globalité Dans le langage courant, on parle de plusieurs pouvoirs (militaire, politique, sportif, etc.) Définition : le pouvoir politique est celui qui s'exerce sur : l'ensemble de la collectivité l'ensemble du groupe humain . par opposition au pouvoir parcellaire des groupes humains. Puisque le pouvoir s'exerce sur l'ensemble du groupe, il est souverain. Il décide librement, il n'est pas limité par un autre. La souveraineté du pouvoir politique découle de celle de l'Etat. [...]
[...] L'origine du pouvoir est donc dans le peuple, par sa volonté. L'idée du pouvoir dans le peuple n'est plus discutée aujourd'hui La notion de légitimité Etre légitime, est être considéré comme tel. C'est l'acceptation ou le consentement des gouvernés qui donne le pouvoir. L'acceptation rend normal ce pouvoir. C'est possible quelque soit l'origine du pouvoir (divine ou populaire). La légitimité est le fait de croire en cette origine du pouvoir. Il existe trois types de légitimité selon WEBER : 1. [...]
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