Les années 1930 marquent un recul de la démocratie par rapport aux années 1920, qui était marquée par le traité de Versailles. Au début de l'été 1940, il n'y a plus que de rares démocraties en Europe. Seule la Grande-Bretagne a pu résister. Il en va de même dans le reste du monde. Les années 1930 sont une marche vers les totalitarismes.
Pourtant, il y a des éléments encourageants durant l'entre-deux-guerres : seule la France n'aborde pas la question du vote des femmes.
La démocratie se polarise autour de deux pôles : les conservateurs et les réactionnaires d'une part, et la social-démocratie (partis de gauche n'ayant pas souhaité adhérer au Kominterm) d'autre part. Cela va aboutir par exemple en 1936 aux Fronts Populaires en Europe.
Pourtant, cette bipolarisation n'a pas empêché l'apparition de mouvements extrémistes, que ce soit au sein ou en dehors des parlements et des appareils politiques. Les PC Européens vont adopter la tactique des « front de classes », et se focaliser sur des points ponctuels, en l'occurrence le fascisme. C'est d'ailleurs l'arrivée du Frente Popular qui provoquera la rébellion des généraux en Espagne.
[...] On cherche à empêcher le retour de la guerre, cette aspiration est symbolisée par Briand mais est partagée par l'ensemble de l'Europe, avec par exemple le pacte Briand Kellog de 1925 (dans les accords de Locarno) et le couple Briand Stresemann, prix Nobel de la paix en 1926. Le Japon lui aussi partage ces avancées : en 1925 est instauré le suffrage universel. La démocratie s'implante là où elle n'existait pas La République de Weimar est proclamée en 1923 ; les spartakistes (menés entre autre par Rosa Luxembourg) marquent l'apparition des tentatives révolutionnaires qui échouent. Le système repose sur le Reichstag, le suffrage universel est mis en place. C'est un pluralisme très ouvert. [...]
[...] Il faut bien comprendre que les allemands n'ont pas voté pour la Shoah ! Bibliographie Grande crise mondiale 1929-1939 de C.P Kindleberger, Edition Economica, 1988. [...]
[...] Dès 1924, la démocratie n'est plus qu'une fiction, c'est en fait un pouvoir personnel C'est un régime qui, à l'époque, séduit, et qui donne une bonne image de lui à l'extérieur, par le respect des traités. Le Duce confère au fascisme une image plutôt positive. Au Portugal, en Espagne (avec Primo de Rivera) et en Pologne (avec Pilsudski), ce sont des dictatures plus classiques qui se mettent en place. 1929 1939 ou la crise et les difficultés La crise économique de 1929 va brutalement changer les choses, tant au niveau international qu'à des échelles nationales. La démocratie répond à cette crise, on propose des réformes. [...]
[...] Pour la France, les années 1920 marque la reconstruction politique avec une bonne gestion des enjeux, avec le franc Poincaré par exemples, la renégociation des politiques sociales, la remise en ordre économique La France mènes dans les années 1920 une politique de paix active, symbolisée par Aristide Briand . Le pays s'enfonce dans la crise en 1931–1932, avec la paralysie progressive, le chômage important dont elle aura du mal à se sortir. La crise s'articule autour d'un clivage idéologique fort. La solution semble passer par des solutions De gauche, qui ne sont pas toute convergente, entre alignement sur le modèle soviétique (voie maximaliste préconisée par les deux CGT (Unitaire –minoritaire, et Réformiste) et le PCF) et voie réformiste. [...]
[...] En Grande-Bretagne, on réagit, de 1931 à 1945, par une Union Nationale, dirigée par Mac Donald (dissident travailliste) puis par Chamberlain à partir de 1935, ce qui permet, dans une certaine mesure, de mettre en place un capitalisme mieux structuré et un marché mieux organisé, par le dialogue entre l'Etat, les syndicats et les entreprises, et ce malgré un chômage massif et une situation très précaire : c'est le Corporate state. En 1932, la zone sterling est créée, c'est la préférence impériale. Cela permet d'atténuer les effets de la crise. [...]
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