Le totalitarisme se met en place dans les années 1930, il a une vocation téléologique, tel Hitler qui proclamait le Reich pour mille ans. Arendt a étudié cela : l'objectif de ce type de régime est de contrôler la totalité de la vie des individus et des sociétés. Il y a tout d'abord une dénonciation de la démocratie et du système économique libéral. Un excès de liberté (et un manque d'autorité) formelle mais pas réelle est reproché à la démocratie. De plus, les puissances d'argent sont communément dénoncées par les totalitarismes. Le totalitarisme est un anticapitalisme.
C'est aussi une vision de la société fondée sur un concept collectif. Les idéologies totalitaires sont des idéologies de masse, basées sur le concept d'« hommes nouveaux. » D'où le culte du sport, du corps, du courage ; cela dit, l'intellect prévaut toujours. Ces idéologies se basent sur des ouvrages : Mein Kampf de 1925 pour le nazisme ; et les œuvres de Marx (Manifeste du parti Communiste de 1848) et de Jdanov pour le stalinisme. L'objectif est de réaliser un projet expansionniste : le III° Reich pour Hitler et la restauration d'un « Empire Romain » pour le Duce.
[...] C'est la marche forcée vers le système socialiste. Staline met fin à la NEP et cherche à aller plus vite, dès 1929 il va vers la marche à l'industrialisation. Le stalinisme est d'abord une dictature personnelle même si Staline n'a pas de titre éminemment prestigieux. La constitution de 1936 est très ouverte, garantit les libertés et met en place un système décentralisé de plus en plus performant. Néanmoins tout exercice des libertés ne doit pas s'opposer au fonctionnement du régime, et des sanctions peuvent être prises : aucune revendication n'est acceptable. [...]
[...] On peut dire (terme qui sera développé par Mao) que ces systèmes se basent sur un révolution culturelle permanente. Le héros charismatique est aussi à la base de ces idéologies ; à ses côtés se trouvent l'Etat pilier de l'organisation collective : en Italie, on parle d'une statocratie. En découle une confusion des rôles qui n'est pas contradictoire avec l'idéologie du régime : se met en place un système totalement intégré. Tous les pouvoirs sont confondus : pour réussir, il faut tout simplement appartenir au parti unique. [...]
[...] Arendt a étudié cela: l'objectif de ce type de régime est de contrôler la totalité de la vie des individus et des sociétés. Il y a tout d'abord une dénonciation de la démocratie et du système économique libéral. Un excès de liberté (et un manque d'autorité) formelle mais pas réelle est reproché à la démocratie. De plus, les puissances d'argent sont communément dénoncées par les totalitarismes. Le totalitarisme est un anticapitalisme. C'est aussi une vision de la société fondée sur un concept collectif. Les idéologies totalitaires sont des idéologies de masse, basées sur le concept d' «hommes nouveaux. [...]
[...] On ne mesure pas la capacité de mobilisation jusqu'au bout si on ne comprend pas que ces régimes ont cherché à apporter un certain nombre de bienfaits. Notons déjà de l'exaltation du peuple, qui est valorisé quelque soit son origine sociale (au moins à défaut de raciale Il y a un culte de la réussite qui est exalté partout : dans le domaine agricole (Confer la bataille du blé mussolinienne) et industriel (C'est l'emblème de la faucille et du marteau russes) On recherche aussi la réussite technique et technologique de ces régimes, avec d'immenses usines et une grosse concentration de savants et de chercheurs. [...]
[...] Au travers des actions culturelles et sociales de l'Etat, ce secteur est valorisé. Ainsi, se constituent au final une nouvelle élite méritocratique venue du peuple ou de la petite bourgeoisie dans la majorité des cas. Les différents systèmes Le système soviétique Cela débute avec la révolution d'Octobre ; Lénine n'est pas un inventeur : il reprend les travaux de Marx et Engels. En 1924, la capitale devient Leningrad, ancienne Saint Petersbourg. Le système se base d'emblée sur quatre décrets : le décret sur la terre le décret sur l'industrie le décret sur la paix (15 mars 1918 : paix) le décret sur les nationalités. [...]
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