Le phénomène des « émeutes » urbaines

Résumé du document

Le phénomène des « émeutes » urbaines, fiche de cours de science politique de 6 pages



« Émeutes de 2005 ». Une question va s'imposer à savoir s'il s'agit d'un mouvement social ou est ce que ces émeutes comme celles antérieures sont un mouvement délinquant. Ici le gouvernement est confronté à un phénomène récurent mais cette fois il n'y a pas d'intervention dans le débat public, pas de demandes adressées au gouvernement. (chaostage) Chacun des acteurs a pu présenter sa vision des causes des émeutes urbaines. Citation de Victor Hugo : l'émeute raffermi les gouvernements qu'elles ne renversent pas, elle éprouve l'armée, concentre la bourgeoisie, étire les muscles de la police et constate la force de l'ossature sociale, c'est une gymnastique, c'est presque de l'hygiène. Le pouvoir se porte mieux après une émeute comme l'homme après une friction. Pour Émile Durkheim : les crimes ont une fonction sociale et chaque société indique un ensemble de normes destiné à exclure des pratiques qui ont un effet de renforcement de la cohésion sociale.

Extraits

[...] Il y a donc pleins de facteurs historiques (statistiques) qui vont entraîner les émeutes de banlieues. Les politiques publiques de contrôle de la violence Il y aura de nombreuses politiques de l'état pour contrôler et prévenir les émeutes. Ces politiques sont aussi bien suivies par les gouvernements de gauche et de droite. On constate que les gouvernements vont faire usage de la force policière pour réprimer les actes de délinquances. Bien souvent la différence entre les actions des gouvernements de gauche et de droite se résume dans les discours politiques. [...]

[...] Les facteurs favorisant la participation au groupe de sociabilité On va avoir une multiplicité de ces facteurs. Le nombre de délits augmente depuis 30ans. Simultanément on va avoir des transformations historiques fortes au niveau d'un développement de chômage de masse qui va toucher certains segments en particulier, dont ceux qui vont être les moins employable dans les nouvelles évolutions de l'économie (surtout les moins qualifiés). On va donc avoir des fluctuations historiques dans la disponibilité au groupe qui va varier selon le niveau de chômage. [...]

[...] Ex : les pertes de la société générales. Les différents partis avaient fait des déclarations qui indiquaient le problème et en proposait des solutions diverses. Et donc face à un phénomène nouveau les acteurs politiques doivent proposer rapidement des solutions. On constate donc que l'assurance sera plus importante que la pertinence des solutions proposées. On constate donc la difficulté du diagnostic politique, car les acteurs n'ont pas les moyens d'accès à la réalité égal à ceux des experts et ils n'ont pas toujours non plus la possibilité de consulter ces experts. [...]

[...] C'est de la petite délinquance. Et donc ceux qui n'ont pas le moyen de suivre la société le ferait par des moyens illégaux. Hypothèse 5 : l'insécurité et la délinquance auraient comme cause une crise d'identité de certaines catégories sociales ou une recherche d'identité ou la conséquence d'une forme d'urbanisme. Hypothèse 6 : le niveau de délinquance va diminuer en proportion des délinquants qui auront des diplômes. Hypothèse 7 : la délinquance sera la plus forte dans les zones d'habitation populaire. [...]

[...] Ce qui tend à accroître les tentions. L'administration scolaire va également avoir une idée de ceux qui sont plus disposés à l'échec scolaire (parfois les employeurs refusent d'emboucher rien qu'à la vue de l'adresse du candidat à l'embauche). Dans un régime électoral, c'est la violence qui entraîne à mettre en œuvre des politiques spécifiques et notamment de la politique de la vie qui sera déclinée selon différentes modalités (création d'une nouvelle administration pour gérer les violences en ville). Ces politiques vont être efficaces, car elles ciblent les facteurs eux-mêmes. [...]