De 1946 à 1972, les scores du PCI dans les urnes ne cessent de s'améliorer : il passe de 19% des voix en 1946 à 27,1% en 1972, malgré l'opposition des Etats-Unis et du Vatican. Exclus du gouvernement avec le début de la Guerre froide en 1947, les communistes n'y reviennent qu'au milieu des années 1990. Ainsi, jusqu'au milieu des années 1970, malgré une puissance électorale et militante considérable, le PCI n'est pas un facteur majeur d'évolution de la vie politique.
Aux élections de 1976, l'impuissance des gouvernements de centre-gauche face au terrorisme se traduit par une poussée du PCI (+ 7,3% des voix). Les communistes s'entendent avec la Démocratie chrétienne (DC) et obtiennent la présidence de grandes commissions.
Dans les années 1980 le PCI voit son poids électoral considérablement décroître. Il disparaît au début des années 1990.
[...] Il disparaît au début des années 1990. Le Parti socialiste italien (PSI) En 1947 le PSI se divise : Giuseppe Saragat et l'aile droite du parti, favorable à une alliance avec les Etats-Unis, forment le PSLI ; l'aile gauche, menée par Pietro Nenni, s'allie au PCI. Mais à partir de 1953 le PSI se détache progressivement du PCI pour se rapprocher de la DC, avec qui elle gouverne en 1963 ; ce qui entraîne la perte de 20% des adhérents en 1964. [...]
[...] En 1996 de nouvelles élections sont remportées par l'Olivier coalition de centre-gauche à laquelle participe le PDS. En 2001 la Maison des libertés nouvelle coalition de droite et d'extrême droite menée par S. Berlusconi sur les mêmes bases que le Pôle des libertés de 1994, s'empare du pouvoir. Des élections législatives vont avoir lieu en 2006. Sources BIBES G., "Italie - La vie politique depuis 1945", in Encyclopédie Universalis 2004 BERSTEIN et MILZA, Histoire du XXe siècle, t2, Hatier p295 et s. BERSTEIN et MILZA, Histoire du XXe siècle, t3, Hatier P176 et s. [...]
[...] Saragat et P. Nenni entérinent l'unification du parti qui se scinde à nouveau l'année suivante. Le PSI balance alors entre alliance de gouvernement avec la DC et opposition. Durant les années 1980 le PSI de B. Craxi est le seul parti à enregistrer quelques progrès électoraux. La Démocratie chrétienne Après avoir été dominé par A. De Gasperi depuis 1947, le parti vire à droite à partir de 1953 et s'installe au pouvoir. Mais c'est grâce aux voix de la gauche que G. [...]
[...] Gronchi, démocrate-chrétien de gauche, est élu chef de l'Etat en 1955. La résistance conservatrice s'organise alors, et le gouvernement de F. Tambroni est tellement à droite qu'il inclut même des néo-fascistes. À partir de 1963 a lieu une évolution vers une coalition de centre-gauche, notamment grâce à la fin de l'influence de l'Eglise sur la vie politique. Incapable de répondre au terrorisme, la DC voit ses soutiens décroître jusqu'à atteindre un score proche de celui du PCI aux élections de 1976, après lesquelles elle s'entend avec le parti communiste. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture