Cours de sciences politiques licence 1- semestre 1: chapitre de 11 pages sur la participation électorale
Tous les régimes politiques tentent de mettrent en avant un modèle d'individu idéal.
La conception du citoyen qui domine dans le régime démocratique est celle d'un individu capable de se faire une opinion politique, par soi-même, et de l'exprimer par son vote.
Les sciences sociales apportent un démenti à cet idéal en montrant que le comportement des individus n'est pas totalement dénué de détermination sociale (= pas d'opinion sur la politique...).
[...] La participation électorale Tous les régimes politiques tentent de mettrent en avant un modèle d'individu idéal. La conception du citoyen qui domine dans le régime démocratique est celle d'un individu capable de se faire une opinion politique, par soi-même, et de l'exprimer par son vote. Les sciences sociales apportent un démenti à cet idéal en montrant que le comportement des individus n'est pas totalement dénué de détermination sociale pas d'opinion sur la politique . I. L'invention du suffrage universel : Le SU fait partie de la vie de l'ensemble de la population. [...]
[...] Le vote comme choix rationné : Depuis 1913 (H. Siegfried), l'interprétation du vote est essentielle. Siegfried s'était fondé sur une enquête de 40 ans d'élection pour en arriver à la conclusion que le vote ne se donnait pas au hasard géographiquement et qu'il était stable. Objet essentiel : la carte géographique : géographie électorale c'est-à- dire comparer les cartes électorales pour voir la distribution du vote sur un territoire déterminé et une période donnée. Il avait isolé 4 facteurs qui lui semblaient agir directement sur l'orientation des comportements politiques dans l'Ouest de la France : * le régime de la propriété foncière. [...]
[...] C'est dans la socialisation initiale (l'enfance) que sont acquises les catégories fondamentales d'évolution et de jugement politique ; que se constituent les attitudes politiques c'est-à-dire les dispositions durables qui se manifestent par la suite dans les actes et dans les comportements politiques ; et que se forment les représentations et les croyances politiques. L'individu forme ses attitudes, ses croyances sur le monde social, sur la famille. Il n'y a pas de séparation entre la socialisation politique et la socialisation générale. [...]
[...] On peut estimer que pour 2000-2002, le PCF aurait 100000 adhérents, le PS aurait 200000, les verts auraient 5000 adhérents. Au total, on peut estimer que seulement un peu plus de de la population en âge de voter est adhérent d'un parti politique. Les pays du Nord de l'Europe ont un taux très élevé d'adhésion, qui est environ de 10%. Dans les principaux pays, l'adhésion est de de la population en âge de voter. II. Le travail de persuasion politique : A. [...]
[...] Il n'est pas question de dire qu'un électeur communiste n'a jamais voté pour le FN. Mais la base communiquant du PCF et du FN n'est pas vérifiée. Les itinéraires de vote des électeurs font apparaître un flux très faible entre le PCF et le FN ; en tout cas plus faible que pour les autres forces électorales. Si l'on compare la sociologie des électeurs du PCF et celle du FN, on est peu porté à penser qu'il y a une réelle identité entre les électorats. [...]
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