L'organisation de la vie publique : Res Publica, fiche de sciences politiques de 5 pages
La notion de res publica apparaît chez les Grecs. Les Grecs appelaient politique ce qui relève du fonctionnement de la Cité (polis = ensemble des citoyens). Le contraire de politique (affaire de la Cité, ce qui est commun), c'est privé. La politique va devenir la chose commune, les affaires de tous les citoyens. Ainsi, à partir du VIème siècle avant notre ère, une tendance se manifeste, et vise à faire participer, des couches de plus en plus larges de citoyens, à la vie politique (avant la vie politique était réservée à la noblesse, cf. Sparte). Cet élargissement se fait au nom de l'isonomia, c'est-à-dire égalité devant la loi.
A- Les cités grecques
B- La République romaine
[...] Il gouverne à partir des lois, et s'y conforme. Elle respecte les corps intermédiaires dont la noblesse. Le principe est l'honneur c'est-à- dire les privilèges, les distinctions. Aujourd'hui ceci se nomme les inégalités sociales. Le régime fonctionne grâce à l'ambition de chacun qui doit se tenir à sa place. Donc cette ambition égoïste sert chaque classe. La monarchie est toujours sujette à des crises voire des décadences. Elle dégénère en despotisme. Le despotisme est le fait qu'un seul gouverne selon ses envies. Le principe est la crainte. [...]
[...] Principe de tolérance, de pluralisme. Ce n'est qu'en 1984 que la loi SAFARY parle de la laïcité pour l'enseignement secondaire. Elle parle même de l'objectivité du savoir. Laïcité du personnel enseignant = cela concerne l'enseignement public. C'est un principe absolu pour l'enseignement primaire. Pour l'enseignement secondaire, on a procédé par assimilation avec l'enseignement primaire. Confirmé par une décision de principe du CE en 1912. Loi DEBRE en 1959 va permettre aux établissements privés de passer un contrat avec l'Etat. Ce contrat prévoie que l'Etat va prendre en charge une partie des dépenses. [...]
[...] Donc, le consensus autour de la notion de République est récent. Il se fait lors de la commémoration du bicentenaire de la Révolution française (1989). Cependant, au moment où la République est reconnue comme pouvant unifier les classes politiques, on voit apparaître une crise politique (cf. les débats de l'époque). Depuis la fin des années 1990, l'exception française (cf. Régis DEBRE) passe par la notion de République Malgré tout ce consensus n'est pas intégral, il y a des divergences du point de vu de son contenu. [...]
[...] Cette résistance de la République vient d'une longue tradition. La monarchie était déjà centralisée. Au début de la 3ème République, on n'a pas voulu aller trop loin pour des raisons politiques. Les républicains voient dans les régions la possibilité de voir réapparaitre les provinces du temps de la monarchie. La République ne veut pas donner trop de compétence. Elle veut le maintien d'un contrôle étroit sur ces collectivités. Sous la 5ème République, il y a en 1964 la reconnaissance des régions (circonscription territoriale) et il y a une évolution vers une autonomie des collectivités territoriales avec les lois de décentralisation. [...]
[...] Ils s'en inspireront pour la Constitution américaine : droit de veto des consuls l'un sur l'autre tribuns élus pouvant s'opposer par le veto aux décisions des consuls, les questeurs sont parfaitement indépendants, Mais ce qui fascine le plus les auteurs, c'est la présence et l'existence d'une communauté politique sans Etat = les citoyens se mettent d'accord et les décisions sont appliquées par les magistrats élus. C'est vraiment la chose publique (Res Publica). Il n'y a pas d'administration, pas de police. [...]
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