Résumé destiné à des élèves de classe de Première ES et plus particulièrement à ceux suivants l'option SES sur le thème de l'organisation politique. On y aborde l'idée de violence légitime, les fondements du pouvoir : légitime, rationnelle-légale, charismatique, on y aborde également le sujet de nation et l'Etat-nation, et les différents niveaux de pouvoir : supranationale ; exemple : Union européenne. On y parle également de la décentralisation, communes, régions... En fin de document, il vous est également présenté un schéma bilan complet.
[...] Comment la décentralisation accroît-elle le pouvoir local ? Le niveau local ou infranational correspond aux compétences des collectivités locales ou territoriales (commune, département, région). L'augmentation de leur pouvoir correspond au mouvement de décentralisation : les compétences étatiques ont été transférées à des organes élus. Il ne faut pas confondre décentralisation et déconcentration : dans le cas de cette dernière, les compétences de l'État sont dévolues à des organes ou à des agents nommés par l'État central (non élus). En France la décentralisation a connu deux étapes: 1981-1983, les lois Defferre, puis 2002-2004, les lois Raffarin. [...]
[...] Les niveaux de pouvoir. On distingue trois niveaux du pouvoir: le pouvoir local, le pouvoir national, le pouvoir supranational. A. Quel pouvoir étatique à l'échelon national ? Le niveau national correspond aux pouvoirs et aux compétences de l'État- nation, Pour un pays unitaire comme la France, l'essentiel du pouvoir politique relevait de cet échelon. Il continue à être le lieu de la production des règles, même si aujourd'hui l'essentiel du droit français est cadré par le droit européen. De même, il lui incombe les autres pouvoirs régaliens de diplomatie et de défense. [...]
[...] Quelle pratique? Si la construction européenne est surtout perçue comme économique à travers la construction d'un grand marché, elle a été d'emblée politique. Pour les fondateurs, il fallait une construction politique qui rende impossible les guerres. Depuis le traité de Maastricht, les textes européens formalisent la notion de citoyenneté européenne ; Cette citoyenneté est également un ensemble de devoirs et droits, dont notamment celui de circuler, d'avoir la possibilité de voter et d'être éligible aux élections municipales et européennes. L'Europe politique est encore en retard par rapport à l'Europe économique, faute d'une volonté politique des États, faute d'une prise en charge des questions considérées comme essentielles pour la population (favoriser la croissance, lutter contre le chômage) et à cause des difficultés de créer un espace public européen. [...]
[...] Le partage des pouvoirs entre ces trois structures est inédit: le législatif est partagé entre la Commission et le Parlement. Démocratie et citoyenneté : pratiques et idéal. A. Sur quoi repose la démocratie représentative ? La démocratie a comme fondement la souveraineté populaire. La légitimité des gouvernants ne provient plus de la personne du roi, ou d'un fondement divin, mais du peuple. Par le contrat social, l'ensemble des individus du peuple accepte de se soumettre à la volonté générale pour échapper à un état de nature qui ne lui garantit pas la sécurité des biens et des personnes. [...]
[...] Le pouvoir politique moderne s'exerce dans le cadre d'États-nations. Les sociologues adoptent la définition de Max Weber de l'État comme la communauté disposant du monopole de la violence légitime. L'État requiert trois éléments: le territoire, le pouvoir de contrainte et la population. Cette population correspond à la nation quand elle forme une communauté politique vouée au même projet. Plusieurs conceptions de la nation s'affrontent: La conception objective valorise une conception ethnique de la nation, La conception civique (subjective) repose sur des valeurs partagées et une volonté commune de vivre ensemble. [...]
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