Historiquement, la formation des États-nations s'est appuyé sur l'État de droit et l'idéal d'une communauté de citoyens libres et égaux dans le cadre d'une démocratie représentative. Cette forme d'organisation politique apparaît aujourd'hui fragilisée.
En effet, l'état de droit résulte de la construction d'un état qui parvient sur un territoire à monopoliser la violence légitime, la monnaie, des ressources fiscales et à constituer une administration rationnelle soumise à un ordre juridique dont la légitimité du pouvoir repose sur l'idée que la loi est « l'expression de la volonté du peuple ».
[...] L'abstention systématique est plus souvent liée à la moindre intégration de certaines catégories amplifiée par la crise. L'abstention intermittente traduit le détachement d'un électorat mieux informé, plus diplômé, stratège et pour qui la participation électorale, sans être un devoir, dépend de l'enjeu. La montée de la participation protestataire moins institutionnalisée, plus individualisée, se banalise, mais signifie pas un désintérêt pour la politique. [...]
[...] La citoyenneté repose davantage sur une conception représentative en France, malgré la loi sur la démocratie locale alors qu'aux États-Unis, les citoyens jouent un rôle majeur dans les affaires locales à travers leurs associations selon une conception participative de la démocratie La citoyenneté en crise ? La représentation politique connaît une crise multiforme : à la sous- représentation massive des jeunes et des femmes parmi les députés s'est ajouté celle des ouvriers, liée à la crise de la représentations syndicale et politique du monde ouvrier qui s'accompagne d'une montée de l'abstention jusqu'en 2007 et des partis extrémistes. La participation politique électorale a connu un sursaut en 2007, après le choc du 21 avril 2002. [...]
[...] L'organisation politique Historiquement, la formation des États-nations s'est appuyée sur l'État de droit et l'idéal d'une communauté de citoyens libres et égaux dans le cadre d'une démocratie représentative. Cette forme d'organisation politique apparaît aujourd'hui fragilisée État et droit L'état de droit résulte de la construction d'un état qui parvient sur un territoire à monopoliser la violence légitime, la monnaie, des ressources fiscales et à constituer une administration rationnelle soumise à un ordre juridique dont la légitimité du pouvoir repose sur l'idée que la loi est l'expression de la volonté du peuple L'ordre politique démocratique repose sur la croyance en un contrat social qui garantit les libertés fondamentales. [...]
[...] Le nom français au référendum ratifiant le traité constitutionnel pour l'Union européenne en 2005, puis le non irlandais à celui du traité de Lisbonne en 2008 n'ont pas permis de sortir des règles contraintes du traité de Nice La citoyenneté 1. Citoyenneté et contrat social La citoyenneté est liée à l'avènement des sociétés démocratiques. Pour les théoriciens du contrat social, des individus libres et égaux s'associent volontairement pour fonder un ordre politique garantissant leurs libertés et leur droits individuels. La citoyenneté est un idéal politique : dans les démocraties représentatives, les citoyens ont progressivement conquis le droit d'élire leurs représentants et la mise en place de droits sociaux s'est révélée nécessaire à l'exercice des droits politiques. [...]
[...] Pouvoir central et pouvoir locaux La centralisation du pouvoir en France est un processus ancien renforcé par la révolution française. La déconcentration qui consiste à transférer des pouvoirs à des administrations délocalisées et subordonnées à leur administration de tutelle, devient une nécessité avec la complexité des tâches administratives. La décentralisation politique, adoptée à partir de 1982, consiste à transférer des compétences à des collectivités locales dirigées par des représentants élus, ce qui a permis de satisfaire des besoins en équipements. [...]
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