Sociologie politique, politique, Etat, intérêt général, stratégie de la distinction
- Un constat : Définir cet objet est difficile : généralement, il y a beaucoup de flous, de contradictions et souvent une gêne qui apparait. Manifestement, cela pose beaucoup de problèmes de dire ce qu'est l'objet de la sociologie politique.
- On pourrait essayer de partir à la recherche d'une vraie définition du politique, d'une vraie approche, mais cela ne doit pas être fait, car voué à l'échec. Le mot politique n'a pas de vrai sens et il n'y a pas dans la réalité quelque chose qu'on pourrait découvrir et qui nous indiquerait ce qu'est vraiment le politique. Ce n'est pas en cherchant l'étymologie du mot politique qu'on va pouvoir y aboutir.
Il y a une 2e façon de procéder : dire que puisque politique est un mot, il faut regarder comment les francophones l'utilisent : regarder la langue et l'usage de la langue. On peut regarder dans les dictionnaires ou faire des enquêtes sociolinguistiques. Mais l'idée est la même : s'en remettre à l'usage courant. On ne peut pas construire en science en s'en remettant au sens commun et aux représentations ordinaires. On ne peut pas deviner une connaissance scientifique en s'enfermant dans une représentation courante d'un mot. Même si on adoptait cette façon de faire, on aurait un problème majeur : seulement 90 millions de francophones et comment les prendre en compte ?
D'où une 3e façon de procéder qui consiste à dire qu'il faut laisser de coté les mots pour découper dans la réalité sociale un ensemble de phénomènes suffisamment proches les uns des autres pour pouvoir être traités. => construction volontariste, abstraite, intellectuelle : que peut-on étudier ensemble avec le max de chance de produire des connaissances utiles ? Il faut procéder à ce découpage et construire l'objet scientifique (P. Bourdieu, Le métier de sociologue). L'objet de la démarche scientifique doit être construit en mettant ensemble certaines choses.
[...] Aux USA, on a montré que la taille moyenne des candidats aux élections présidentielles sont plus grands que les électeurs et le pdt élu est plus grand que la moyenne des électeurs. 1ere hypothèse : les plus grands viennent d'une famille de grand donc on a vu qu'ils étaient les + élevés dans la hiérarchie sociale et inversement. 2ème hypothèse : discrimination au détriment des petits. Il semble aussi que les garçons grands comprennent très tôt qu'ils sont avantagés et les encouragent ainsi à avoir des projets. le social est en nous, dans nos esprits, dans nos corps. [...]
[...] Il y a bien ce facteur d'inertie dans la culture. - elle est commune à tous les individus appartenant à un même groupe, sauf que nous appartenons tjrs à plusieurs groupes. Donc nous avons des éléments culturels partagés avec certains, puis avec d'autres. Traditionnellement, on pense souvent culture nationale cad les traits commun à tous les individus d'une sté mais on prend quand même en compte les sous cultures = cultures de sous ensembles (génération, milieu professionnel, région Cette transmission de la culture est appelée socialisation Dans un 1er tps, cette socialisation a été analysée comme un processus unilatéral, cad qu'on a longtemps pensé que la culture se transmettait avec un agent actif (le socialisateur) et un agent passif (le socialisé). [...]
[...] Weber (sociologie compréhensive). S'oppose au holisme méthodologique (Durkheim, Marx & Engels, Bourdieu) = la majorité de la sociologie (la majorité rejette le fait de travailler sur les effets des actions individuelles). Boudon reproche à une bonne partie des sociologues de ne pas partir des individus mais de partir d'un social dont on ne sait pas vraiment ce que c'est. De nbx auteurs refusent cette opposition : Elias, Gidden, Boltanski Mais pour Bourdieu et ses partisans, celui-ci n'est pas dans la lignée de Marx et Durkheim mais qu'il est une synthèse entre l'individualisme et l'holisme. [...]
[...] Bourdieu, Le métier de sociologue). L'objet de la démarche scientifique doit être construit en mettant ensemble certaines choses. Mais on ne peut pas pour autant négliger la question des mots : cet objet qu'on va se donner à étudier doit bien s'appeler politique il faut donc qu'il y ait un lien avec l'usage courant du mot. La langue est porteuse d'une espèce de savoir ordinaire : quand nous utilisons le mot politique à propos d'une série de chose, ce n'est pas pur hasard, il y a forcément une expérience pratique de la réalité qui nous fait utiliser le même mot pour des choses différentes. [...]
[...] Qu'entend-on par politique ? - Il n'y a pas un mot mais 3 mots et qui se prononcent de la même façon mais pas le même statut grammatical : adjectif, LA politique, LE politique. En chacun de ses 3 mots est polysémiques. Les pcpaux traits de sens portés par chacun des mots et au fur et à mesure on va retirer les éléments. - L'étymologie : [...]
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