Genèse de l'état, légitimation, domination, Weber, sociologie politique, personnalisation de l'état, Norbet Elias
Démarche sociologique historique de l'Etat : Gérard Noiriel explique que cette démarche socio-historique combine les aspects les plus importants de l'histoire de la sociologie : phénomène de réification "l'Etat pense que..." (on personnalise l'Etat finalement).
L'Etat n'étant pas une personne à proprement parlé, ce sont des personnes physiques qui vont le mettre en marche à travers des luttes permanentes et des rapports de force. L'apport sociologique a montré que le phénomène de réification est le produit de rapports de force non naturels et qui ont été codifiés. Les enjeux sont des rapports naturalisés mais qui sont le produit de construction.
[...] Conséquence : mécanisme monopolitique : un seul prétendant l'emporte et monopolise la fiscalité ainsi que la violence légitime. Le 16e siècle marque l'émergence de l'administration qui exerce au nom du roi les pouvoirs essentiels : prélever les taxes et former les armées. Cette centralisation n'existe pas à l'époque féodale cad que durant le féodalisme, les seigneurs ont le devoir de se faire la guerre. Les vassaux sont contraints d'obéir à leur seigneur. C'est ici une domination patrimoniale et non un monopole de la fiscalité et militaire. [...]
[...] L'enjeu est de former des fonctionnaires locaux et nobles ce qui va méritocratiser et institutionnaliser ce système d'administration. Les intendants sont des instruments du contrôle royal sur le territoire, ils participent à ce processus centripède. Le roi tire profit de cette nouvelle noblesse, cad la bourgeoisie qui dépend des offices à acheter et c'est le début de la dépatrimonialisation de l'administration et d'une centralisation des pouvoirs. C'est un processus très progressif. Jusqu'au 13e siècle, dans les monarchies européennes, l'administration est très limitée à la fois quantitativement et militairement. [...]
[...] Notions importantes dans la genèse de l'état - Légitimation et domination Démarche socio historique de l'Etat : Gérard Noiriel explique que cette démarche socio-historique combine les aspects les plus importants de l'histoire de la sociologie phénomène de réification "l'Etat pense que . " (on personnalise l'Etat finalement). A SAVOIR : L'Etat n'étant pas une personne à proprement parlé, ce sont des personnes physiques qui vont le mettre en marche à travers des luttes permanentes et des rapports de force. L'apport sociologique a montré que le phénomène de réification est le produit de rapports de force non naturels et qui ont été codifiés. [...]
[...] L'émergence des pratiques a pour conséquences une commercialisation des forces armées (préfiguration de la professionnalisation et de l'étatisation de l'armée) = monopole de la contrainte. Le roi va parvenir à atteindre ses recettes et du coup, sa puissance par rapport aux seigneurs locaux. Les bourgeois, sans le savoir par le développement de cette pratique, contribuent à l'institutionnaliser un système permanent. Le roi dépend de ces taxes payées par les bourgeois des villes pour renforcer son pouvoir autonome par rapport aux seigneurs féodaux. La notion d'interdépendance est centrale. [...]
[...] Au sein du royaume de France, on compte davantage de personnes publiques car la bureaucratie est très importante. Conséquence : la concurrence entre les fonctionnaires du royaume car ils ne sont pas tous attachés au roi. ET DONC, enjeu de lutte et de concurrence entre les groupes d'intérêts divergeant par les périmètres de prérogatives de pouvoirs. On assiste au développement d'une démocratie patrimoniale dont le ressort essentiel essentiel est le recrutement sur la capacité. Sous l'ancien régime, on conteste des formes de patrimonialisation des charges effectives, administratives et politiques. D'où spécialisation et démocratisation du travail politique. [...]
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