pouvoir politique, institutionnalisme, gouvernance, hiérarchie, arbitrage
Dans une perspective institutionnaliste, le pouvoir implique une idée de gouvernant, ce qui est une notion abstraite d'état.
Dans une 2ème perspective, le pouvoir est un capital, il apparaît comme la possibilité d'accroitre ou de diminuer le pouvoir que l'on possède.
Dans une 3ème perspective, le pouvoir est une relation entre 2 personnes, ce qui sous-entend avoir du pouvoir sur quelqu'un. C'est ici un phénomène par lequel une ou plusieurs personnes obtiennent un comportement d'une ou plusieurs autres un comportement qu'elles n'auraient pas eu spontanément. Le pouvoir renvoi à cette idée de domination, et c'est cette notion qui va intéresser notre matière.
[...] Il y a un rapport dominant/suiveur. En effet, l'existence d'un groupe impose la prise de décisions et une répartition des tâches au sein du groupe. Certains individus du groupe sont donc susceptibles de faire accepter par les membres de ce groupe une certaine orientation de leur comportement. Il y a alors une création d'une distinction gouvernant/gouverné. On peut appeler politique toute société où existe des gouvernants plus ou moins spécialisés, capable de faire accepter une orientation commune. On rejoint Weber pour qui tout groupement se caractérise par ce rapport dominant/dominé et par le monopole de la violence physique. [...]
[...] On oppose souvent les jus naturalistes et les positivistes. Ces sources amènent le détenteur du pouvoir à agir conformément au bien commun en se soumettant à l'intérêt général. De même qu'il existe diverses sources de pouvoir politique, il existe plusieurs degrés de développement de ce pouvoir: A l'origine, le pouvoir est anonyme ou diffus; il n'est exercé par personne et il s'impose cependant à tous les membres du groupe; ceci revient à dire que personne ne commande mais que tout le monde obéit. [...]
[...] Dans une 2ème perspective, le pouvoir est un capital, il apparait comme la possibilité d'accroitre ou de diminuer le pouvoir que l'on possède. Dans une 3ème perspective, le pouvoir est une relation entre 2 personnes, ce qui sous-entend avoir du pouvoir sur quelqu'un. C'est ici un phénomène par lequel une ou plusieurs personnes obtiennent un comportement d'une ou plusieurs autres un comportement qu'elles n'auraient pas eu spontanément. Le pouvoir renvoi à cette idée de domination, et c'est cette notion qui va intéresser notre matière. [...]
[...] Caractéristiques Le pouvoir est un phénomène globalisant. Il implique comme tout phénomène d'autorité une double relation, de commandement et d'obéissance. Il est contraignant car même si les ressorts psychologiques sont importants (le poids des traditions, la croyance en la légitimité des gouvernements il y a un sentiment d'impossibilité de renverser l'ordre établi. Ces éléments psychologiques ne sont pas exclusifs, la coercition effective ou potentielle s'y ajoute toujours. Il existe une contrainte matérielle même si elle ne se fonde le pouvoir politique, elle sert à le maintenir. [...]
[...] Il ne s'agit encore que du pouvoir d'un individu ou d'un groupe, mais il est fondé sur la force, la crainte, l'autorité, le prestige Il va résulter de cette reconnaissance des capacités de la compétence qui leur permettent d'incarner les représentations collectives du groupe. En cet individu ou groupe, sont confondus exercice et propriété du pouvoir. S'il perd ce pouvoir, le groupe ou l'individu ne sera plus obéi mais le groupe pourra passer à l'étape suivante. On observe l'existence d'un pouvoir institutionnalisé. La ou les personnes qui va exercer le pouvoir n'en sera plus propriétaire, mais seulement un dépositaire. Il y a alors une dissociation entre la personne et sa fonction. [...]
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