Naissance et essor du syndicalisme européen, organisation des ouvriers, conscience de classe, mouvement ouvrier français, réformes sociales
La IIe République a été proclamée en 1848, et se veut sociale et instaure le droit au travail, s'accompagnant d'ateliers nationaux pour lutter contre le chômage. Une indemnité est versée si ces ateliers ne peuvent fournir de travail aux ouvriers au chômage. Suite à la fermeture des ateliers en juin 1848, des révoltes éclatent, réprimées par l'armée, et marquent une rupture entre le monde ouvrier et la République. C'est la fin de la République sociale.
Le Second Empire autorise les sociétés de secours mutuel. La croissance économique est forte, le chômage n'est plus un problème. Le contexte est favorable aux ouvriers. La loi Ollivier de 1864 autorise la grève. Les délégués ouvriers sont autorisés à rencontrer les trade-unions britanniques. Vont se former alors des chambres syndicales en France.
[...] C'est la fin de la République sociale. Le second empire autorise les sociétés de secours mutuel. La croissance économique est forte, le chômage n'est plus un problème. Le contexte est favorable aux ouvriers. La loi Ollivier de 1864 autorise la grève. Les délégués ouvriers sont autorisés à rencontrer les trade-unions britanniques. Vont se former alors des chambres syndicales en France. Plusieurs tendances s'expriment : - Marxiste, minoritaire. - Proudhonienne, majoritaire. Des français participent en 1864 à la fondation de la Ière internationale. [...]
[...] Le livret ouvrier est aboli en 1890.Des fédérations nationales de métiers se créent, de même que des bourses du travail. La CGT est fondée à Limoges en 1895, qui se dotera d'un statut et d'une charte à Amiens en 1906, qui affirme l'autonomie su syndicalisme français et se fixe pour objectif la disparition du patronat. L'essor plus tardif du syndicalisme en Europe orientale et méridionale. Syndicalisme allemand : o Formation de syndicats libéraux dans les années 1860 o Syndicats libres liés au SPD dans les années 1870. Ces syndicats organisent de puissantes grèves. [...]
[...] Certains gouvernements mettent en place des réformes sociales, renonçant à la répression systématique. On peut prendre l'exemple de la phase libérale du second empire de Napoléon III, légalisant la grève, et celui de l'Allemagne de Bismarck, avec un système avancé de protection sociale. Coopératives et naissance du syndicalisme britannique Les ouvriers réclament le suffrage universel, et ont de nombreuses revendications politiques. Ils obtiennent dès 1824 la liberté d'association et le droit de grève. Les premiers syndicats, les trade unions apparaissent vers 1830. [...]
[...] Italie et Espagne : forte influence anarchiste et faiblesse numérique. Mythes, symboles et lieux de mémoire du mouvement ouvrier au XIXème siècle Symboles : o Drapeaux (rouge, symbole du sang versé, noir des anarchistes) o Poing levé qui s'oppose au salut fasciste dans les années 1920. o Martyrs de la commune célébrés au mur des Fédérés. o Premier mai (référence au 1 mai 1866 : 200000 travailleurs obtiennent la journée des 8h). Vocabulaire : o Camarade o Champ lexical militaire Mythes : o Barricades, culture du conflit o Grève générale Chants et chansons : Chansons de la commune de Paris : le temps des cerises, et l'Internationale d'Eugène Pottier écrite en 1871. [...]
[...] Ces sociétés sont tolérées mais surveillées. Leurs membres excluent les ouvriers non qualifiés, considérés comme une concurrence en terme d'emploi. Sociétés secrètes, attachées à la république et aux droits sociaux, très politisées, espérant le succès d'un coup d'état, et n'hésitant pas à fomenter des complots. Forte répression des premiers mouvements ouvriers : Luddisme : destruction des machines. Le nom vient d'une révolte des bonnetiers, dont la déclaration était signée d'un fictif général Ludd. La destruction des machines est punie de mort. [...]
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