Mouvement unioniste, Irlande du Nord, IRA, Union Jack, Belfast, chômage
C'est devenu une routine. Le 8 janvier, une centaine d'unionistes s'est regroupée à Belfast, la capitale de l'Irlande du Nord. Le point de rendez-vous a été fixé tardivement sur les réseaux sociaux. La police s'est mobilisée, tendue. Ils sont relativement jeunes, mais la plupart sont majeurs. En début de soirée, une vingtaine d'entre eux lancent des cocktails Molotov et autres projectiles, encouragés par la foule. Il y eut peu de dégâts matériels. Suite à cet évènement, plusieurs émeutes vont éclater pendant un mois environ. En conclusion, plusieurs policiers ont été blessés et plusieurs unionistes arrêtés. « Les problèmes sont plus sérieux depuis 1998 c'est-à-dire depuis les accords de paix du Vendredi Saint », décréta Naomi Long la députée locale.
[...] Cela consiste à lever l'Union Jack seulement vingt jours par an, principalement lors des cérémonies royales tel que le 31ème anniversaire de Kate Middleton, future reine d'Angleterre. Jonnhy, l'un des protestataires, proclame On n'arrêtera les manifestations que quand on remettra en place notre drapeau A peine âgé de 18 ans, il représente l'un des éléments fondateurs de cette effervescence. Il a déjà participé de nombreuses fois à ces mouvements bien qu'il soit contre la violence. Depuis la paix, rien n'a changé. Notre communauté n'a absolument rien gagné décrète ce jeune homme dans un profond désarroi. [...]
[...] De nos jours, la situation s'est dégradée à cause de la désindustrialisation. Le chômage a donc beaucoup augmenté dans ce quartier, ce qui l'a considérablement appauvri. La famille de Johnny est dans une situation précaire puisque son père est handicapé, sa mère n'a pas d'emploi et Johnny n'espère pas obtenir de travail à la fin de ses études. Un de ses amis nommé David explique l'ampleur que le chômage a pris : 600 personnes ont postulé pour un même poste de vendeur à temps partiel. [...]
[...] Le 8 janvier, une centaine d'unionistes s'est regroupée à Belfast, la capitale de l'Irlande du Nord. Le point de rendez-vous a été fixé tardivement sur les réseaux sociaux. La police s'est mobilisée, tendue. Ils sont relativement jeunes, mais la plupart sont majeurs. En début de soirée, une vingtaine d'entre eux lancent des cocktails Molotov et autres projectiles, encouragés par la foule. Il y eut peu de dégâts matériels. Suite à cet évènement, plusieurs émeutes vont éclater pendant un mois environ. [...]
[...] De plus, ils n'ont même plus le soutien de la police, celle-ci considérée comme pro-unionistes, car elle prend désormais toujours la défense des républicains S'ajoute à cela une évolution démographique : aujourd'hui, les catholiques sont devenus aussi nombreux que les protestants alors qu'ils étaient jusque-là minoritaires. Le mécontentement dû à ces évènements se justifie tout à fait. Après une domination des unionistes pendant près de 50 ans en Irlande du Nord, l'équilibre aujourd'hui entre les deux communautés paraît normal. Au lieu de protester, les unionistes devraient profiter de cette paix et du bien- être qui va en découler. Ce n'est qu'à l'Est de Belfast qu'il subsiste encore des contestations car dans cette période de précarité, leurs symboles sont vitaux pour revendiquer leurs identités. [...]
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