La modernité, John Locke, libéralisme politique, Essai sur la tolérance, liberté de pensée
John Locke (1632-1704) a inspiré les idées fondatrices du libéralisme politique à travers la publication de son oeuvre Traité du gouvernement civil. Pourtant, il montre dans sa jeunesse le lien entre la religion et le pouvoir à travers son oeuvre Le magistrat civil (1660).
John Locke (Essai sur la tolérance 1667) et Baruch Spinoza (Traité théologico-politique, 1670) sont les premiers auteurs modernes à faire de la liberté de pensée un droit inaliénable de tout être humain.
[...] C'est à cette condition que la justice pourra s'instaurer au sein du corps politique. C'est pourquoi Rousseau préconise dans le Contrat social que "quiconque refusera d'obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps:ce qui ne signifie autre chose qu'on le forcera d'être libre" 2-Forces et faiblesses des formes de gouvernement chez Rousseau Pour Rousseau, les grands Etats sont impropres à l'établissement du lien social. Selon Rousseau, un peuple résiste mieux dans le désordre que dans la paix. [...]
[...] Pourtant, il montre dans sa jeunesse le lien entre la religion et le pouvoir à travers son oeuvre Le magistrat civil (1660). John Locke (Essai sur la tolérance 1667) et Baruch Spinoza (Traité théologico-politique, 1670) sont les premiers auteurs modernes à faire de la liberté de pensée un droit inaliénable de tout être humain. Si dans le premier livre, Locke s'attaque à la thèse du droit divin développé par Robert Filmer dans De patriarcha (1680), le second remet en cause la conception hobbesienne du contrat. [...]
[...] La critique de Rousseau des gouvernements défaillants n'est pas systématique mais méliorative. En effet, à la défaillance de la monarchie,il propose un corps général conforme à la volonté générale. Aux limites de l'Aristocratie et de la Démocratie, Rousseau préconise l'apport de la vertu en l'occurrence la modération dans la richesse et le contentement dans la pauvreté. Il préconise un gouvernement mixte pour régler l'insubordination de la puissance exécutive envers la puissance législative. Chez Rousseau, la forme d'un gouvernement dépend de l'économie. [...]
[...] La monarchie reposerait sur l'honneur car étant fondé sur une structure sociale hiérarchisée. Elle suppose que chacun ait le respect du rang qui lui est du et aspire à s'élever. Enfin, le despotisme monarchique s'instaure par la crainte. Par ailleurs, Montesquieu prône la séparation des pouvoirs, lesquels sont la puissance législative, la puissance exécutive et la puissance de juger. En définitive, la mise en exergue de la question du contrat par John Locke, Thomas Hobbes et Rousseau ainsi que la mise en relief des forces et faiblesses des formes de gouvernement chez Rousseau montrent que la Modernité a permis à la consolidation des Etats. [...]
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