Les modèles d'analyse du comportement électoral, fiche de science politique de 8 pages
Il n'a rien à voir avec une quelconque sympathie pour Nicolas Hulot. Le modèle écologique est dit écologique car c'est un modèle qui privilégie l'influence territoriale dans l'explication des comportements électoraux. C'est un modèle que l'on appelle de la géographie humaine, et ce modèle a été élaboré par André Siegfried en 1913. Ce modèle va être prolongé par un modèle lui aussi conçu par un français (Paul Blois), c'est le modèle du traumatisme historique.
[...] Pour Siegfried, l'électeur sait ce qu'il veut, et Siegfried va essayer de rechercher les origines des comportements électoraux. Et pour lui, il a une hypothèse, c'est que ces comportements électoraux varient en fonction de la localisation des électeurs, c'est-à-dire de l'endroit où ils se trouvent, et de la structure sociale qui organise leur territoire d'appartenance. Il va à partir de là Ces facteurs, décisifs dans la détermination du vote, vont en quelque sorte être complété par d'autres facteurs, comme la présence du cléricalisme, c'est-à-dire présence très forte du curé sur le territoire, ou la présence de l'Etat, c'est-à-dire qu'on a des différences selon qu'il y a une très forte influence de l'Eglise ou une très forte influence, notamment par le biais des subventions, de l'Etat. [...]
[...] Les élections de réalignement qui voient un renversement de tendance durable et qui est due notamment à des événements de type politique majeur : la crise de 1929 pour les élections de 1932, ou encore les élections de Reagan dans les années 1980 où on assiste une forte hostilité de la population américaine à l'égard de l'étatisme des démocrates. Ce paradigme de Michigan est très important en France. Le vote sur enjeu Ecrit par un sociologue en 1966, pour remettre en cause le paradigme de Michigan. L'idée de cette équipe est d'essayer de comprendre pourquoi certains électeurs vont changer de camp en critiquant deux postulats sur l'identification partisane : 1. l'identité partisane n'est pas stable au moment du temps 2. [...]
[...] Du coup l'influence des médias est réduite. 2e élément : les individus sont certes des téléspectateurs, des auditeurs, mais surtout ils appartiennent à des groupes primaires, une famille, une classe sociale, une ethnie, qui pèsent fortement sur leur capacité à recevoir des messages. Lazarsfeld va essayer de transposer cette analyse sur le vote. Il va essayer de vérifier ces deux hypothèses : incitation sélective et 2 : le poids des variables sociales et de l'environnement social sur les comportements) à propos de l'élection présidentielle de 1940. [...]
[...] Ceux qui se disent indépendant vis-à-vis des grands partis augmentent. Vers le milieu des années 1960, un quart des gens se disent indépendant des grands partis, et au milieu de années des gens se disent indépendant des grands partis. En même temps, ceux qui se disent proches d'un parti continuent de baisser, puisque ceux qui ont une identification partisane intangible passent de 36% à 28%. Ce que constate The changing american voters est que la transmission familiale fonctionne de moins en moins biens. [...]
[...] Ce qui est intéressant c'est de dire que le vote est un acte pas si individuel que ça, ce qui va à l'encontre du mythe du citoyen coupé de ses allégeances sociales. Aujourd'hui, le modèle autour des sept grandes variables du vote sont très importantes. Age, sexe, patrimoine, diplôme, classe sociale, déterminent très largement. On peut dire avec Lazarsfeld que le vote est un comportement individuel réglé par des normes collectives. C'est important, car Lazarsfeld est connu pour deux choses : 1. [...]
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