Karl Marx (1818-1883) est né dans une famille de la haute bourgeoisie. Titulaire d'une thèse en philosophie, il se dirige vers les métiers du journalisme. Il rencontre Engels, fils d'un industriel du textile envoyé à Manchester pour préparer la succession de son père ; tout deux vont élaborer la théorie marxiste qui sera formalisée par le « manifeste communiste » de 1848 : « prolétaires de tout pays, unissez vous ! » Tous deux participent à la première internationale mais ne deviendront toutefois majoritaires qu'à la seconde avec Guesde et les dirigeants de la sociale démocratie allemande.
Marx est l'homme des renversements ; Hégélien il croit au sens de l'histoire, c'est-à-dire en la rationalité de celle-ci dans son développement vers une plus grande liberté. Marx dit qu'il faut mettre sur pied l'hégélianisme, c'est-à-dire le faire tomber de la sphère des idées vers plus de matérialité dans le monde économique. L'homme doit projeter dans la matérialité le meilleur de lui-même : il s'agit là d'une rupture avec la conception traditionnelle initiée avec la pensée de Platon.
La marxisme est à la fois une théorie économique, une théorie sociologique et une prophétie : - la théorie économique reprend la valeur « travail » chère à Ricardo et privilégie la production sur l'échange. Il complète et s'oppose à Adam Smith mais rejoint ici Saint-Simon. ; – le marxisme est aussi une sociologie car il analyse la dynamique des sociétés et leurs évolutions. ; – la marxisme est enfin et également une prophétie portée sur le devenir du monde capitaliste, une prophétie d'essence millénariste. Il importe afin de mieux comprendre la théorie Marxiste d'étudier les caractéristiques du marxisme (I), ainsi que la méthode d'analyse de ce dernier (II)
[...] Pour en revenir au travail, l'homme est dépossédé du produit de son travail, ce dernier étant alors vendu comme une simple marchandise. Cette dépossession conduit l'homme à finalement devenir étranger à lui-même. Le matérialisme historique Les grecs pensaient que l'homme ne devenait homme que quand il commençait à s'occuper des affaires de la cité (l'Agora) ; ce que l'on appellera plus tard la politique était pour eux la seule chose vraie et importante. Marx pense exactement le contraire et place le travail au centre de l'analyse. [...]
[...] Marx ou le socialisme millénariste Karl Marx (1818-1883) est né dans une famille de la haute bourgeoisie. Titulaire d'une thèse en philosophie, il se dirige vers les métiers du journalisme. Il rencontre Engels, fils d'un industriel du textile envoyé à Manchester pour préparer la succession de son père ; tous deux vont élaborer la théorie marxiste qui sera formalisée par le manifeste communiste de 1848 : prolétaires de tout pays, unissez vous ! Tous deux participent à la première internationale mais ne deviendront toutefois majoritaires qu'à la seconde avec Guesde et les dirigeants de la sociale démocratie allemande. [...]
[...] Pour lui, les forces productives sont à la base de tout. Elles se composent des moyens de production auxquels s'ajoutent les hommes qui les manient. Les rapports de production sont quant à eux les rapports qui s'instaurent entre les hommes lors des opérations de production. Ils se composent des formes de la propriété de ces moyens et des formes de répartition des produits. Les moyens plus les formes forment le mode de production soit ce qu'il appelle l'infrastructure. D'un point de vue dynamique, tout changement dans l'infrastructure change la superstructure : le moulin à bras engendre la société antique et l'esclavage, le moulin à vent engendre la société féodale, le moulin à vapeur engendre quant à lui la société du capitalisme industriel, etc. [...]
[...] Paris : Syllepse p HAC, Tran Hai. Relire le Capital : Marx, critique de l'économie politique et objet de la critique de l'économie politique. Lausanne : Page deux vol. MICHEL, Henry. L'idée de l'Etat : Essai critique sur l'histoire des théories sociales et politiques en France depuis la Révolution (1894). [...]
[...] Ce qu'il y c'est qu'en se développant ainsi, le capitalisme produit sa propre ruine : il s'étend de plus en plus vite et va de ce fait droit dans le ravin. Les forces fondamentales de celui-ci sont aussi les forces de sa destruction. Trois lois gouvernent l'évolution du capitalisme : - le capital se concentre en de moins en moins de mains ; - il y a la création d'une armée industrielle de réserve (les chômeurs) doublé d'une baisse des salaires relatifs (la paupérisation) ; - le produit final a tendance à baisser. [...]
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