Le libéralisme français avant la Révolution

Résumé du document

Fiche d'histoire des idées politiques: Le libéralisme français avant la Révolution



Constat à nuancer dans la mesure où cet ensemble constitutionnel et juridique coexiste en Angleterre avec un droit criminel particulièrement sévère (Black Act qui punit de la peine de mort un certain nombre d'infractions). Existence d'un libéralisme économique (abolition des contraintes féodales, évolution des facteurs économiques qui favorisent la prospérité du pays).





I. Montesquieu (1689-1755).

II. Rousseau (1712-1778).

Extraits

[...] Le libéralisme français avant la Révolution. Déplacement du libéralisme outre manche. Constat à nuancer dans la mesure où cet ensemble constitutionnel et juridique coexiste en Angleterre avec un droit criminel particulièrement sévère (Black Act qui punit de la peine de mort un certain nombre d'infractions). Existence d'un libéralisme économique (abolition des contraintes féodales, évolution des facteurs économiques qui favorisent la prospérité du pays). ( Adam Smith (1723-1790) : Théorie des sentiments moraux (1759), Recherche sur la nature et les cause de la richesse des nations (1776). [...]

[...] Rousseau l'exprime dans les termes suivants : si j'étais Prince ou législateur je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire, je le feria ou je me tairai. Idée tirée de sa socialisation politique : il vient de Genève, ville où les citoyens peuvent voter. Il a une connaissance précoce de la politique. Il a l'idée importante que la politique peut transformer la société. Il écrit dans l'encyclopédie qu'il est certain que les peuples sont à la longue ce que le gouvernement les fait être. [...]

[...] Elle met en avant l'individualisme et le rationalisme. 2ème influence : l'idéologie des artisans genevois. Idée de la souveraineté populaire, dangers de la délégation de pouvoirs, liberté totale de délimitation du peuple, la périodicité des assemblées, le vote de l'impôt par le peuple. Ces différents points ont été repris dans le contrat social et son assez caractéristique ce qu'on appelle les idéologies populaires (portées par des milieux artisanaux ; idéologie des niveleurs dans l'Angleterre du 17ème siècle où celle des sans-culottes pendant la Révolution Française. [...]

[...] Certains ont combattu la pensée de Rousseau. Il y a des éléments au sens différent. Entre 1763 et 1789, le contrat social connaît une seule réédition alors que La nouvelle Eloise en connaît 165. avec la Révolution, il y a un véritable succès. En 10 ans (1789-1799), il y a 32 éditions du contrat social. [...]

[...] Sa nature est définie en combinant deux critères. Le premier est traditionnel (Grèce antique) : c'est le nombre de personnes qui se partagent le pouvoir. Il existe un autre critère qui concerne les modalités de détention du pouvoir. 1er critère : il permet d'opposer la République où le Peuple ou une partie à le pouvoir et la monarchie ou le despotisme qui voit le pouvoir d'un seul. Dans la catégorie République, on fait une distinction entre la démocratie (gouvernement du peuple) et l'aristocratie (gouvernement d'une partie du peuple). [...]