libéralisme, libéralisme classique, doctrine libérale, fin du XVIIe siècle, dynamique démocratique
Le libéralisme n'est pas très apprécié en France ; par ailleurs, beaucoup d'idées libérales ont grandi dans la population, de sorte qu'on peut se demander si les Français ne sont pas devenus libéraux malgré eux.
Le libéralisme est à la fois le tout et la partie de la société. La partie en ce qu'il est en opposition avec le conservatisme et le socialisme, le tout en ce qu'il en règle tous les rapports.
[...] Il compare deux formes de liberté, la liberté aristocratique et la liberté démocratique. Il y conclut-il, dans la démocratie des dangers, mais par ailleurs, la vraie conception de la démocratie est celle qui consiste à passer de l'idée d'une liberté naturelle à l'idée d'une liberté à l'état social. Marx dit presque la même chose : La démocratie est la vérité de toutes les constitutions. C'est le régime le plus naturel en ce qu'il est purement d'origine humaine. Tocqueville partage son opinion sur ce point. [...]
[...] Pour qu'il y ait libéralisme, il faut qu'il y ait Etat. A partir du XVIIIe siècle, une distinction s'établit entre l'Etat et la société civile (ensemble des institutions et activités se déployant spontanément sans nécessiter l'Etat). Le libéralisme implique une doctrine des droits de l'individu, qui s'exprime dans le contrat social. C'est l'ensemble des biens que les hommes ne peuvent pas ne pas rechercher. Le premier est la recherche de la conservation c'est à dire la préservation de soi, la nourriture, le logement, les vêtements, etc. [...]
[...] Dans un monde hiérarchique, il pouvait y avoir de la familiarité entre les maîtres et les serviteurs car les rôles étaient bien définis et perpétuels. Tocqueville en tire l'idée que la démocratie est une promesse d'égalité, ce qui signifie que jamais la demande d'égalité ne saurait être satisfaite, elle est toujours en acquisition, il y aura toujours des inégalités et des revendications égalitaires. Chercher à savoir sans jamais espérer trouver. Deux interprétations opposées de la société moderne, à la fois concurrente et divergente, puisqu'il démontre l'instabilité permanente de la société. Seul Marx voit une fin possible, en le communisme. [...]
[...] Il faut donc une séparation et un équilibre des pouvoirs. C'est la reprise d'une théorie classique dans l'Antiquité, celle du régime mixte, que l'on trouve chez Aristote. C'est un gouvernement combinant des éléments de la monarchie, de la démocratie, et de l'oligarchie. Il y a dans la Constitution anglaise ce mélange, avec un souverain, une Assemblée démocratique, et une Assemblée oligarchique, la chambre des lords. Montesquieu : Par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir ce qui crée une bien plus grande liberté que nulle part ailleurs. [...]
[...] Le libéralisme est à la fois le tout et la partie de la société. La partie en ce qu'il est en opposition avec le conservatisme et le socialisme, le tout en ce qu'il en règle tous les rapports. Formation du libéralisme classique Les origines du libéralisme Les textes fondateurs sont les deux Traités du gouvernement civil, par John Locke. Ces deux livres ont été publiés après la révolution de 1688, comme une justification de celle-ci. L'origine immédiate de la révolution anglaise fut la conversion de Jacques II au catholicisme. [...]
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