Journalistes et hommes politique de la fin du 19e à aujourd'hui : de l'indifférenciation à l'autonomie, fiche de science politique de 2 pages
C'est ce que disent les historiens des médias. Thomas Ferenczi, historien et journaliste au monde, dit dans son ouvrage sur l'histoire des médias dit que finalement la connivence aujourd'hui entre journalistes et politiques n'est rien finalement au regard de celle qui pouvait exister au début du 20e siècle. La raison est la suivante et c'est ce qui fait la spécificité du journalisme français : pendant longtemps la profession de journaliste et d'homme politique n'était pas différenciée. Et donc on ne pouvait même pas parler de connivence mais plutôt de confusion des genres.
[...] On peut coller l'analyse sur les journalistes sur l'analyse des hommes politique et de la professionnalisation de la vie politique. Vont se développer chez les journalistes des intérêts qui leurs sont propres et qui en quelque sorte marquent leur autonomie. Quels sont ces intérêts ? La professionnalisation est la constitution d'intérêts spécifiques à un groupe qui va en quelque sorte garantir son autonomie et son indépendance. Quels sont ces indices de la professionnalisation ? C'est d'abord la constitution d'organisations professionnelles spécifiques. [...]
[...] On assiste à une transformation de l'économie des médias. Conclusion L'idée en gros qui va à l'encontre de l'idée reçue c'est que finalement les journalistes sont de plus en plus indépendants puisque ils sont de plus en plus indépendants du politique notamment, parce qu'ils sont employés par des entreprises de plus en plus capitaliste. Ils sont aussi indépendants parce qu'il y a tout un tas de dispositifs qui font exister leurs intérêts propres et qui ont construit leurs intérêts journalistiques comme des intérêts propres. [...]
[...] Et là encore, on va essayer de définir le journalisme d'un point de vue moral, en insistant notamment sur l'indépendance des journalistes à l'égard d'un certain nombre d'autres milieux. Tentatives donc pour garantir l'indépendance des journalistes. On veut les éloigner de la corruption, de la publicité, etc. Enfin, c'est le vote d'une loi, c'est-à-dire que l'Etat en mars 1935 reconnaît la profession de journaliste. Elle définit le journalisme professionnel : le journaliste professionnel est quelqu'un qui a comme occupation principale et régulière l'exercice de sa profession [caractère tautologique]. [...]
[...] Journalistes et hommes politique de la fin du 19e à aujourd'hui : de l'indifférenciation à l'autonomie Contre les discours habituels qui disent c'était mieux avant finalement la connivence entre les hommes politiques et les journalistes c'est mieux maintenant. C'est ce que disent les historiens des médias. Thomas Ferenczi, historien et journaliste au monde, dit dans son ouvrage sur l'histoire des médias dit que finalement la connivence aujourd'hui entre journalistes et politiques n'est rien finalement au regard de celle qui pouvait exister au début du 20e siècle. [...]
[...] Le journalisme ne se fait pas de manière autonome donc. Bien évidemment c'est ce qu'on voit dans des grands journalistes du début du siècle : Jaurès est journaliste, mais aussi homme politique. Millerand idem. Waldeck-Rousseau idem. Dupuis, patron du petit parisien, devient ministre. Du coup le modèle d'excellence qui se développe est le modèle du journalisme engagé, et parallèlement l'autre principe d'excellence que l'on ne retrouve pas forcément dans le journalisme à l'anglo-saxonne, c'est que c'est un journalisme qui a une grande plume : il sait écrire, il a un talent littéraire. [...]
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