Jacques Chirac, Raymond Barre, alternance des politiques anti-crise, 1976-1981, signes de la crise, élections municipales, élections législatives
La question de la crise économique est au premier plan dans le débat politique. Pour M. Winock, l'idéologie n'est pas le fort de Chirac. Sur le plan économique, politiques radicalement opposées : politique de refroidissement (rigueur budgétaire, soutien aux exportations, endiguer l'inflation - 14% en 1974 -, peu d'attention au chômage mais 450 000 chômeurs en 1974, 1M en 1975) donc dès 1975, politique keynésienne de relance : il s'agit non pas d'enrayer l'inflation, mais d'enrayer le chômage. Inefficacité, augmentation du déficit public, stagflation.
[...] Barre (1976-1981) : l'alternance des politiques anti-crise La question de la crise économique est au premier plan dans le débat politique. Pour M. Winock, l'idéologie n'est pas le fort de Chirac. Sur le plan économique, politiques radicalement opposées : politique de refroidissement (rigueur budgétaire, soutien aux exportations, endiguer l'inflation - 14% en 1974 peu d'attention au chômage mais chômeurs en 1974, 1M en 1975) donc dès 1975, politique keynésienne de relance : il s'agit non pas d'enrayer l'inflation, mais d'enrayer le chômage. [...]
[...] Première fois que le PS devance le PC. Le RPR arrive avec 22,6% et l'UDF Quatre grandes tendances se partagent les élections : VGE l'avait annoncé, personne ne peut prétendre gouverner un pays qui serait coupé en quatre Désunion des gauches, vives tensions au sein du PS, crise au sein du PC (des intellectuels démissionnent - A. Vitez + rapports tendus avec le PS). Recul du PC qui s'explique par le contexte international de Guerre fraiche et la publication de l'archipel du Goulag, qui rappelle combien le PC est handicapé. [...]
[...] Chirac devient Maire de Paris Les élections législatives de 1978 Discours du bon choix par VGE : si les individus votent à gauche, VGE ne démissionne pas, donc présentation des risques de la cohabitation. Pour contrer les dangers du RPR, fondation de l'UDF (Union pour la démocratie française, centre-droit, coalition des partis - février 1978 + rassembler les partisans de VGE et négocier avec le RPR). Du côté de la gauche, juste après les municipales de 1977, le PC et le PC souhaitent reproduire le programme commun. [...]
[...] L'État prend des participations financières dans les secteurs en crise pour accompagner le social, faire croire que l'on peut sauver la sidérurgie, par exemple. Les élections municipales de 1977 Mitterrand : chef de l'opposition, rapprochement avec le Parti socialiste, de la CFDT (Delors, Rocard). Ces rapprochements permettent au PS de renouer avec le monde ouvrier, élément indispensable au moment des élections. La gauche politise les élections de 1977 pour en faire un test national. Au lendemain des élections, la gauche a raflé à la droite un très grand nombre de villes : sur 221 villes de plus de habitants, contrôle de 70%. [...]
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