Le champ de la participation politique a deux niveaux : géographique (local – national - européen), et socio-économique (élections non politiques comme élection syndicales, aux prud'hommes ou conseil d'administration et comité d'entreprise).
Il convient donc de s'interroger sur les conditions de passage d'une participation essentiellement conventionnelle centrée sur le politique et les rapports au monde du travail à une participation principalement non conventionnelle axée autour de thèmes variés et transversaux ? Quels ont été les facteurs déclencheurs de cette inversion de tendance radicale en ce qui concerne les formes d'engagements et de mobilisations ? Depuis les années 1990, la tendance est nette, il convient de l'expliquer et de l'analyser désormais avec tout le recul dont nous disposons.
Il semblerait en fait que la société civile autrement dit la sphère privée ait pris le relais sur la sphère publique concernant certains thèmes que les interlocuteurs institutionnels n'ont pas su s'approprier alors que la société en mutation y est devenue sensible.
Par conséquent, nous partirons premièrement d'un constat, celui du déphasage entre la demande et les attentes de la société et l'offre traditionnelle d'engagement et de mobilisation. Partant de ce constat préalable, nous étudierons deuxièmement les nouvelles formes d'engagement et de mobilisation qui ont contribué à combler ce vide en répondant plus adéquatement aux attentes de la société que les interlocuteurs traditionnels ne l'ont fait...
[...] Nous l'avons vu ci-dessus, les revendications et mobilisations ne tournent plus principalement autour du monde du travail mais bien au-delà. A la lumière de cette défocalisation vis-à-vis du monde du travail, on peut illustrer le lent mais inexorable déclin du Parti Communiste principalement axé sur les forces du travail. Son discours n'est plus rassembleur dans le sens ou il n'a pas su évoluer en intégrant les nouvelles problématiques. Mais cela est aussi vrai pour les autres partis et syndicats, les oppositions droite/gauche, conservateur/réformateur, église/état, possédant/travailleur, existent encore partiellement sur certains thèmes mais ne suffisent plus à mobiliser. [...]
[...] Auxquels ne répondent plus les formes politiques traditionnelles de l'engagement Les partis politiques et syndicats, entre autre, ne semblent plus capable de s'approprier complètement ces nouveaux thèmes mobilisateurs. Déclin de la participation politique : Le constat a tirer sur le dernier quart du XXème siècle est indéniable : les formes politiques traditionnelles de l'engagement sont en déclin. Les syndicats et les partis politiques ont une force de mobilisation moindre, de par notamment la baisse de leurs adhérents et militants. Ils ne paraissent plus répondre aux problématiques principales de l'époque. [...]
[...] Ainsi, certaines associations ont aussi pour vocation de produire des écrits, des études, des rapports et des contre rapport afin d'alimenter le débat et d'opposer une alternative étudiée et constructive aux pouvoirs publics. Cela se fait au sein de cercle de réflexions, au sein de groupes thématiques etc . c'est valable par exemple pour le forum social local qui regroupe les réflexions sur certains thèmes. Conclusion Finalement, le renouvellement des formes d'engagement et de mobilisation depuis les années 1990 répond à un impératif théorique économique. [...]
[...] La théorisation de cette nouvelle société et la création des nouvelles formes d'engagement qui en découle, vont contribuer à combler ce vide. II . en partie comblé par un renouvellement important des formes de participation 2 Avènement d'une société post matérialiste Les nouvelles attentes et thèmes de mobilisation donneront lieu à une théorisation d'une nouvelle société. La révolution silencieuse du post-matérialisme Pour Ronald Inglehart (1977), la satisfaction des besoins matériels de base pour la majorité de la population dans les sociétés occidentales déplace les demandes vers des revendications plus qualitatives. [...]
[...] Quels ont été les facteurs déclencheurs de cette inversion de tendance radicale en ce qui concerne les formes d'engagements et de mobilisations ? Depuis les années 1990, la tendance est nette, il convient de l'expliquer et de l'analyser désormais avec tout le recul dont nous disposons. Il semblerait en fait que la société civile autrement dit la sphère privée ait pris le relais sur la sphère publique concernant certains thèmes que les interlocuteurs institutionnels n'ont pas su s'approprier alors que la société en mutation y est devenue sensible. [...]
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