Critique des communautariens, lien entre citoyenneté et nation, multiculturalisme, droits culturels, Charles Taylor
Comment concilier la liberté et l'égalité individuelle de tous les citoyens et la reconnaissance publique de leurs spécificités culturelles qui sont collectives ? Comment la citoyenneté peut-elle tenir compte de la revendication de « droits culturels » qui s'expriment dans des sociétés qui sont aujourd'hui plus diverses, plus ouvertes et plus démocratiques ? La citoyenneté après avoir intégré la critique des libertés « formelles » des penseurs marxistes en faisant leur place aux libertés « réelles », ne doit-elle pas aujourd'hui intégrer la critique inspirée par les philosophes «communautariens » tels Charles Taylor, Michael Sandel ?
[...] Cependant l'affirmation de droits particuliers comporte des risques qu'on résume par le terme de communautarisme Cette reconnaissance de droits particuliers risque d'enfermer les individus dans leur particularisme, de les assigner à un groupe, aux dépens de l'unité des citoyens. Des auteurs modérés comme Will Kymlicka s'oppose à un multiculturalisme sans contrôle démocratique, qui aboutirait à la fragmentation sociale et à l'ethnisation des populations minoritaires. Cette reconaissance publique des particularités ne doit pas conduire aux replis identitaires. Il met donc des conditions à l'instauration d'une citoyenneté différenciée Multicultural citizenship. A liberal theory of Minority Rights. [...]
[...] En effet la participation de fait à une société devrait donner droit par elle-même à la citoyenneté = citoyenneté résidence. D'autre part la citoyenneté peut parfaitement s'exercer au niveau supranational. Au niveau de l'Europe par exemple, une nouvelle conception de la citoyenneté est née. De nombreux auteurs souhaitent une citoyenneté de nature économique et sociale, qui fonde une nouvelle pratique démocratique, qualifiée de participative. La véritable appartenance à la collectivité ne se définirait plus par la participation à la politique mais par l'activité économique. [...]
[...] Intégration de la critique des communautariens et lien entre citoyenneté et nation. Le Multiculturalisme : reconnaissance des droits culturels ? Comment concilier la liberté et l'égalité individuelle de tous les citoyens et la reconaissance publiques de leurs spécificités culturelles qui sont collectives ? Comment la citoyenneté peut-elle tenir compte de la revendication de droits culturels qui s'expriment dans des sociétés qui sont aujourd'hui plus diverses, plus ouvertes et plus démocratiques ? La citoyenneté après avoir intégrée la critique des libertés formelles des penseurs marxistes en faisant leur place aux libertés réelles ne doit- elle pas aujourd'hui intégrer la critique inspirée par les philosophes «communautariens tels Charles Taylor, Michael Sandel ? [...]
[...] D'où une intégration dite plurielle. Il faut souligner le parallélisme entre la revendication de droits économiques et sociaux aboutit à l'Etat-providence- et la revendication de droits culturels n'est pas convaincant. En effet, la culture n'est pas une réalité concrête au même titre que l'ordre économique. Lien entre citoyenneté et nation. Citoyenneté nation, civique ethnique dissociation ? La citoyenneté et la nationalité on été largement identifiées l'une à l'autre. Mais le principe de citoyenneté ne se traduit pas de manière nécessaire au niveau de l'Etat-nation. [...]
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