Institutions symboliques, Royaume-Uni, Couronne, Chambre des Lords, bipartisme
Elle continue de se transmettre de façon héréditaire.
Le monarque est politiquement irresponsable, et il doit observer une stricte neutralité, il ne doit pas s'ingérer dans les affaires du Gouvernement, il ne doit pas émettre d'opinions politiques publiquement. La reine a elle des pouvoirs nominaux, elle dispose de ses pouvoirs, mais dans les faits elle ne les exerce pas.
La Reine nomme le premier ministre et les ministres.
Cependant, le bipartisme existant et la coutume lui enlèvent toute marge de manœuvre.
Elle est obligée de nommer le chef du parti qui a le plus de sièges dans la Chambre des communes, elle est donc obligée de valider la liste des ministres qui lui est soumis.
[...] Mais ceci reste un rôle symbolique Elle conseille le premier ministre. Elle s'entretient avec lui, en vertu de la connaissance des affaires britanniques et internationales, elle peut donner des conseils, mais les avis de la reine ne lient en rien le premier ministre. A quoi sert le monarque ? Elle symbolise la nation dans sa permanence, dans sa continuité, l'unité de l'Etat. Le monarque est censé jouer le rôle de garde-fou par son autorité morale, c'est un phénomène qu'on retrouve dans certains pays d'Europe, elle peut être importante dans des moments difficiles. [...]
[...] Pour l'instant, l'héritier de la reine est le prince Charles. Il pourrait moderniser l'institution de la Couronne, il est engagé dans des actions de sensibilisation. D'après les sondages, environ 15% des britanniques serait pour l'abolition de la monarchie. II) La chambre des Lords C'est une chambre assez anachronique, elle a survécu au cours des siècles, elle a toujours été perçue comme un élément d'équilibre, elle n'a plus que très peu de pouvoir politique car aucune espèce de légitimité démocratique. La composition de la chambre des Lords a évolué. [...]
[...] Nick Claig, un Vice premier ministre a été chargé de faire la réforme, qui consistait en un projet de loi qui prévoyait que la chambre des Lords serait rebaptisée Sénat et serait élue en partie à 80% et environ 20% de personnes nommées. Le mandat aurait dû être de 15 ans avec renouvellement par tiers. Le Gouvernement n'avait pas envie de passer en force et un nombre important de député conservateur ont annoncé qu'ils ne voteraient pas cette loi, ce qui fait que Nick Claig a fini par abandonner. Donc cette réforme était de nouveau au point mort. [...]
[...] Le véto suspensif, les Lords l'utilisent peu, avec prudence. Beaucoup d'auteur estiment que la chambre des Lords est assez utile grâce à son pouvoir d'amendement. Les Lords qui participent vraiment aux séances se sont spécialisés dans certains domaines, ils sont particulièrement compétents dans leur domaine donc leurs amendements peuvent améliorer les choses. Même si cette chambre est considérée comme un gage d'équilibre, elle peut parfois encore avoir un rôle de blocage et peut se montrer extrêmement conservatrice. Elle a réussi à faire retarder d'un an la loi concernant l'abolition de la peine de mort En 1999, elle a failli bloquer un projet de loi introduisant le scrutin proportionnel pour les élections européennes. [...]
[...] Leur titre ne se transmet pas à leurs héritiers. La plupart des personnes n'assistaient pas aux séances, elles n'ont jamais reçus d'indemnité, elles ont toujours été réputés pour leur indépendance. Un quart de la Chambre des Lords sont complètement indépendants. Les choses changent aujourd'hui, Tony Blair a dit qu'il fallait la rendre plus moderne et plus démocratique. Au sein du parti travailliste, certains voulaient l'abolition de la chambre des Lords. Mais des conservateurs et les Lords étaient hostiles à une remise en cause des décisions. [...]
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