La notion de séparation des pouvoirs est une valeur fondamentale de nos régimes politiques actuels. La séparation des pouvoirs de l'état en trois parties entre le pouvoir judiciaire, exécutif et législatif fut préconisée par Montesquieu. Charles Louis de Secondat de Montesquieu est un penseur philosophique français du XVIIIème siècle. Il étudiait les différentes formes de pouvoirs et cherche principalement à trouver un régime stable. Il tira de ses études une notion primordiale, la séparation des pouvoirs qui permet aux régimes politiques d'être stable puisque tous les pouvoirs se contre balance. De plus la vertu qui est une qualité humaine est dépeinte par Montesquieu comme l'élément permettant l'instauration de la séparation du pouvoir. La vertu s'impose à l'homme de ne pas abuser du pouvoir.
Mais quelle est plus globalement l'influence de la vertu dans la pensée de Montesquieu ?
[...] En conclusion Montesquieu prône la séparation du pouvoir, car il estime que cela éviterait l'abus de pouvoir. Cependant, il est nécessaire d'utiliser de vertu pour gouverner afin de ne pas réduire les libertés du citoyen. Plus globalement au sein d'un régime démocratique la vertu est le ciment fondamental permettant l'unité entre individus. La vertu évite ainsi les guerres civiles, mais surtout que l'individu ne retourne pas dans son état de nature où il y était en guerre permanente les uns avec les autres. [...]
[...] De plus, la vertu qui est une qualité humaine est dépeinte par Montesquieu comme l'élément permettant l'instauration de la séparation du pouvoir. La vertu s'impose à l'homme de ne pas abuser du pouvoir. Mais quelle est plus globalement l'influence de la vertu dans la pensée de Montesquieu ? Le raisonnement peut être divisé en trois parties, tout d'abord on analysera la place de la vertu dans les différents régimes politiques existant par exemple dans le despotisme, la monarchie et la démocratie. Puis par ailleurs, on verra quelles sont les influences de la vertu dans le domaine de la sphère privée. [...]
[...] Le gouvernement ne peut pas faire ce que bon lui semble puisqu'il est contraint par les autres pouvoirs. La liberté c'est identique. En effet les individus ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent dans un état ou la notion de liberté s'apparente à la loi ; la liberté c'est de pouvoir faire ce que dit la loi. Sans ces lois les libertés seraient exagérées et les individus vivraient dans un monde de violence ; trop de liberté tue la liberté. [...]
[...] C'est pourquoi Montesquieu nous dit que même dans l'ancienne Rome lorsque le régime despotique est inhérent a un état la liberté y est impossible. Pourtant, liberté et vertu sont liées. Nous allons observer maintenant l'effet du manque de vertu au sein de la société civile. On considère que la vertu pousse l'individu à s'effacer au profit du tout c'est ainsi que la patrie passe avant la gloire personnelle. Les lois ont été conçues afin de maintenir l'individu dans l'égalité et la frugalité et la vertu poussent à la création des lois. [...]
[...] Le peuple doit avoir confiance dans sa loi et la faire passer comme la principale des priorités. Ce que Montesquieu appelle vertu ce n'est ni la vertu morale ni la vertu chrétienne, mais la vertu politique Pour l'auteur la vertu c'est l'effacement de l'individu face a la société c'est le renoncement de l'intérêt personnel au profit de l'intérêt général. Secondement, Montesquieu analyse le régime monarchique très présent au cours du XVIIIe siècle. La monarchie est un stade intermédiaire entre la république et le despotisme. [...]
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