Idéologies politiques modernes : Du nationalisme au fascisme

Résumé du document

Idéologies politiques modernes : Du nationalisme au fascisme. Fiche de sciences politiques de 8 pages



Le courant nationaliste a d'abord été une idéologie de gauche (les révolutionnaires étaient à l'époque appelés « patriotes), et c'est au court du XIX°s, avec l'Action Française notamment, évoluant ensuite vers le fascisme.





S. I ? La mutation du XIX° siècle : passage de gauche à droite.

S. II ? L'Action Française et les ligues.

S. III ? La tentation fasciste.

S. IV ? Les fascismes

Extraits

[...] Les adversaires de la RF développent des idées qui ne sont pas très nationales : les monarchistes développent l'idée de solidarité des monarchies européennes et de l'aristocratie. Napoléon va prolonger ce courant nationaliste qui sera transformé en impérialisme. La domination française se veut tout de même libératrice : un jour les armées n'occuperont plus les territoires, mais l'influence culturelle et surtout juridique (Code civil) restera. C'est entre 1815 et 1870, pendant la restauration (de Napoléon), qu' une période de paix tout à fait exceptionnelle s'est installé en France. [...]

[...] Il a été le secrétaire de Tocqueville (aux antipodes de la xénophobie et du racisme). Gobineau sera l'auteur d'un livre ayant une influence pendant une cinquentaine d'années : Essai sur l'inégalité des races humaines. Il développe l'idée que les races humaines ne sont pas égales puisque, preuve en est : certaines sont moins développées. Cette thèse s'appuiera malheureusement sur d'authentiques savants. Darwin observe qu'un certain nombre d'espèces survivent car elles sont adaptés. D'autres se servent de sa théorie pour établir une hiérarchie entre les races humaines, les unes moins adaptées que les autres. [...]

[...] Doriot serait pour une alliance. Au sein du PC, le montant était Thorez et il a condamné les idées de Doriot, qu'il a écarté. Doriot s'est alors retrouvé à droite. Après son exclusion et avec l'évolution de la 3e internationale ce qu'avait prédis Doriot va se réaliser. Dans les milieux intellectuels cette tentation fasciste a été marqué chez les auteurs maudits : cf, Le dernier métro (film) Lucien. REBATET (Les décombres : remarquable littérairement décrivant la débâcle française et les déboires de Maurras) Pierre DRIEU LA ROCHELLE (joue un rôle dans les milieux littéraires de l'occupation). [...]

[...] Charles Pegui (1873-1914) : Homme de gauche par son attachement au camp dreyfusard. Donc il était plus à gauche mais avait des penchants à droite puisqu'il était contre l'idéologie antimilitariste de la gauche à l'époque (armée populaire . ) lui était pour une vrai institution militaire. S. II L'Action Française et les ligues. A Le mouvement d'Action Française. Ce mouvement apparaît au moment de l'affaire Dreyfus (le contre espionnage découvre qu'un officier français transmet des renseignements ; un juif d'origine allemande est désigné à la place d'Esterazi ; condamné). [...]

[...] Chez Barrès, il y a le rejet d'un certain nombre de valeurs : utilitarisme économique, libéralisme apparaissant comme un désengagement absolu de l'Etat sont rejetés par lui. La droite s'appuie sur les valeurs que doit porter le pays. Pour Barrès, les deux éléments présents sont l'autoritarisme et les aspects antisémites. Chez lui, il y a une recherche de ce qui fait le sentiment national. Barrès a une autre formule plus compliquée : une nation, c'est la terre et les morts Ferry. Jules Ferry (gauche) et Maurice Barrès (droite) se détestaient. [...]