Idéologies politiques modernes : Le libéralisme, dans le prolongement du XVIIIème siècle

Résumé du document

Idéologies politiques modernes : Le libéralisme, dans le prolongement du XVIII° siècle. Du groupe d'Auteuil au Chicago boys. Fiche de sciences politiques de 10 pages



Le libéralisme politique se situe dans la ligne de Voltaire, de Montesquieu (le pouvoir arrête le pouvoir), des physiocrates (l'Etat ne doit pas intervenir). Il s'épanouit au XIX°s, après la RF et l'Empire. Un petit groupe donne le point de départ au libéralisme moderne : c'est le groupe d'Auteuil (Sieyès, Cabanis,?) laissera naître Tocqueville,





S. I ? Le groupe d'Auteuil : les idéologues.

S. II ? Le libéralisme idéologique.

S. III ? Le libéralisme économique : néolibéralisme ou revanche de l'économie.

Extraits

[...] En fait, la contradiction n'est qu'apparente : il ne renie jamais ses convictions libérales, qu'il essaie de mettre en œuvre sous chaque régime qui lui donne un poste sous son insistance permanente. On le retrouve partout : 100 jours, 2ème restauration, Constant fait figure du libéralisme politique en France, s'intéressant à la façon dont le pouvoir est exercé plus que comment. Madame De STAEL est sa compagne, et c'est la mère du libéralisme, fortunée et intelligente. Le prestige de Constant est immense, notamment en Amérique du sud. [...]

[...] Le premier se repose sur l'intérêt personnelle (force & individu), le deuxième concentre sa force dans un individu, : Tout à fait d'actualité lors de la guerre froide, on a pensé qu'il avait déjà tout prédit. Avènement de Napoléon III entraînera la retraite volontaire de Tocqueville qui ne veut avoir aucun lien avec lui Ses analyses. kk) La démocratie est menacée par 2 dangers Une égalité des citoyens aboutissant à un désintérêt de ceux-ci pour la vie politique démocratique (la démo est rassurante, les citoyens se sentent protégés et écoutés). Très actuel S'en remettre à un personnage providentiel, car le peuple aime diriger. ll) Quels moyens pour préserver la liberté et la démocratie? [...]

[...] Son prestige par ses analyses fines et profondes est grand. Lui, qui venait du clergé, a eu un moment de triomphe, à la veille de la Révolution, lorsque Louis XVI convoque les Etats Généraux pour résoudre les problèmes financiers. Le roi demande à tous ceux qui le souhaitent de faire des propositions de réformes, ce qui va être à l'origine de l'ouverture de la presse. Dans ce contexte, l'Abbé Sieyès publie alors un petit pamphlet (janvier 1789) à succès qui remet en cause les bases, qui divisent la société en 3 catégories (clergé, noblesse, les autres) depuis 1000 ans (les diets germaniques, en Angleterre, Le thème de ce pamphlet est Qu'est-ce que le Tiers Etat ? [...]

[...] Ce libéralisme va se nourrir de la tradition protestante. Ce lien va s'affirmer progressivement jusqu'à apparaître comme un lien absolu. Luther : Le prince, glaive de Dieu Calvin : strict également C'est donc au court des XVI° et XVII°s que l'autorité des rois apparaît comme contestée dans les pays protestants. Chacun a le droit de se faire son opinion en s'appuyant sur la bible. Cette confiance va s'étendre à la politique. Sacerdotalisme universel. C'est encore l'idée, toujours par contestation du clergé catholique, que nous serons sauvé par la bénédiction divine : exaltation du travail réussite économique et social. [...]

[...] on pensait au socialisme, plutôt le nationalisme XXI°s : Il sera spirituel ou ne sera pas. Malraux]. Dans la ligne de Constant, comme de Tocqueville, des auteurs vont les prolonger : Max STIRNER fondant le libéralisme américain et la défense de l'individu ou David FRIEDMAN qui dénonce l'Etat (qui ne devrait être que très limité) se réclameront de Constant et pour eux l'intérêt général n'existe pas. L'école du public choice : le vote ne permet pas de dégager la volonté générale, mais de savoir ce que la majorité pense et donc ce qui doit être le meilleur. [...]