Homme d'Etat, Jean-Pierre Chevènement, France, François Mitterrand, parti socialiste
Chevènement a impulsé un volontarisme indiscutable à l'action de la recherche en France (avec l'appui du Président de la République).
En effet, la recherche a eu à certains moments un essor important (sous Mendès France, sous le Général de Gaulle en 1945, et entre 1958/1969).
Malheureusement de 1970 à 1980 Pompidou et Giscard n'ont pas consacré beaucoup d'effort à la recherche, or celle-ci a considérablement décliné.
Chevènement comme ministre augmentera considérablement les moyens vis-à-vis de la recherche (qui passera de 1,76 % en 1979 à 2,3 % dans le milieu des années 80).
[...] Par la suite : Chevenement démissionnera une fois de plus ministre ça démissionne ou ça ferme sa gueule", formule qu'il appliquera souvent) du parti socialiste car opposé aux accords de Maastricht de 1992. On ne peut constaté qu'à la lumière de l'histoire dans la durée que beaucoup de ses prédictions s'avéront exacte . Sur une Europe dominé par l'influence Germanique, sur les dérives de la technocratie de Bruxelle, sur l'Euro fort (Chevenement lui était contre la monnaie unique mais pour une monnaie commune). Sur le fait que l'Europe se perdrait dans une bureaucratie et une vision ultra libérale ou le peuple n'aurait plus aucun pouvoir de décision. [...]
[...] Bref sur ce point comme sur d'autres Chevenement à été visionnaire. Jean Pierre Chevenement ministre de l'intérieur de Jospin (1997/ été 2000). Comme toujours chez Chevenement il donnera une touche très républicaine à son action au ministère. On retiendra sa volonté de rechercher à créer le dialogue et à donner une place à l'Islam de France (effort commencé par Pierre Joxe, poursuivi par Pasqua et finalisé avec Sarkozy). Mais en ne cédant sur rien sur les valeurs laîques il demandait par ex comme condition à l'Islam de France à condamner l'apostasie (c'est à dire le fait de condamner à mort un croyant musulman désireux de changer de religion). [...]
[...] Jean Pierre Chevenement ministre de la défense (Mai 88/Janvier 1991). Chevenement sera un ministre de la défense très soucieux de rôle de la France dans le monde. Pendant toute son action il fera en sorte que les crédits consacré au budget militaire soit conséquent, il insistera sur le fait que la France ne doit pas réintegré le giron militaire de l'Otan, et que la France soit suffisament proche de l'Afrique et du Moyen Orient. Il démissionnera en Janvier 1991 car opposé à la guerre du Koweit, avec le recul beaucoup de choses que dira Chevenement sur cette guerre ce réveleront juste. [...]
[...] UN HOMME D'ETAT : JEAN PIERRE CHEVEMENT Préambule : Jean Pierre Chevenement fait partie des figures historiques et singulière de notre histoire de France. Bref rappel historique : Jean Pierre Chevenement est né en 1939, ces parents étaient instituteurs, c'est donc un pur produit de la méritocratie républicaine. Avec son groupe le CERES, il a joué un rôle déterminant dans la prise de pouvoir de François Mitterrand au congrès d'Epinay en 1971. Il a également été maire de Belfort. J'aimerai cependant m'attarder sur le côté visionnaire et le sens de l'état de Chevenement dans les 4 fonctions de ministre qu'il a exercées. [...]
[...] Jean Pierre Chevenement ministre de l'éducation nationale (entre 1984/1986). Une des première décision de Chevenement dans son ministère c'est de calmer le jeu après l'affaire de l'école privé, et de fait son ministère verra la situation entre le privé et le public considérablement s'apaisé. Chevenement à une idée précise sur l'école, il voit que la France est en retard par rapport aux autres démocraties sur le nombre de bacheliers (par rapport au Usa, au Japon, au pays scandinaves, au Pays bas) il lance le projet 80% d'une classe d'âge au niveau Bac, et de fait pendant les années 1984/1994 le nombre des bacheliers sera multiplié par deux (de moins de 40% en 1980 il passera à prêt de 70% en Par la suite de 1995 à nos jours le niveau stagnera). [...]
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