HGGSP Histoire Géographie Géopolitique et Sciences politiques, mémoire collective, mémoire nationale, Première guerre mondiale, Seconde guerre mondiale, deuil, résilience, universalisation, historien, Pierre Renouvin, Jules Issac, historiographie, triple Entente, triple Alliance, Fritz Fisher, communisme
Le XXe siècle est marqué par l'histoire animée d'une grande violence. Les guerres donnent naissance à des abominations (apogée de l'horreur).
La Première Guerre mondiale a fait 10 millions de morts, la Seconde Guerre mondiale en a fait 60 millions.
C'est aussi un siècle marqué par des éléments annexes. L'apparition du génocide (acte pensé, planifié de volonté consciente d'anéantir une population dans son entièreté). Ces guerres font naitre des traumatismes profonds dans les sociétés qui ont vécu ses guerres.
Le traumatisme est amplifié, car ils ne sont pas tous reconnus tout de suite. En effet, il y a des mémoires qui n'ont pas émergé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale tandis que d'autres sont fortement mises en avant.
Il faut attendre le travail des historiens et des juristes (dans le cadre du droit international) pour que certaines mémoires soient reconnues afin que le deuil et la résilience soient possibles.
[...] La devoir de l'histoire est de corriger ces mémoires inexacte. Histoire et mémoire des conflits Comment les conflits et leur histoire s'inscrivent-ils dans les mémoires des populations ? Les conflits et leur histoire sont gravés dans la mémoire collective des sociétés et dans les mémoires individuelles. Le passé conflictuel constitue un élément de division voire d'union des sociétés et populations qui se construisent des mémoires spécifiques, parfois en tension, que l'historien doit appréhender et analyser. Le travail de l'historien est donc essentiel dès lors qu'il s'agit d'analyser le récit officiel des gouvernements, le poids du contexte politique, la volonté d'oubli et les mémoires antagonistes des acteurs. [...]
[...] Dans les années 1980, le sujet de la mémoire prend de l'importance et de l'intérêt, notamment avec la création des lieux de mémoires. Distinction entre deux rapports au passé MEMOIRE émotions souvenirs : présence actuelle du passé subjectivité HISTOIRE Raison, compréhension objectivité contextualiser/ historiser Mémoire plurielle : possibilité d'interprétation d'une mémoire différente pour des communautés. En histoire, il faut universaliser la mémoire en intégrant tous les points de vue. Dans certains cas la mémoire peut être incomplète, occultée ou surreprésentée. [...]
[...] L'historiographie[5] après 1945 est moins abondante car la seconde guerre occulte un peu la première. Cependant le déterminisme de l'engrenage des alliances nouées entre les membres de la triple Entente et de la triple Alliance succédant au détonateur (attentats de Sarajevo) vient nuancer la responsabilité allemande et impose durablement l'idée que le pays n'est pas expansionniste par nature. A la marge et dans une vision culpabilisante après les horreurs de la seconde guerre mondiale, la thèse de Fritz Fisher en Allemagne (Les buts de guerre de l'Allemagne impériale, 1961) pose la première guerre mondiale comme prolégomènes à la seconde : elle fait de l'Allemagne puis du Reich une nation expansionniste et belliciste de Bismarck à Hitler; quand en RDA, l'histoire se fonde sur une lecture plus marxisante et pacifique, déjà à l'œuvre dans les milieux communistes des années 20, fruit de rivalités coloniales et commerciales. [...]
[...] L'article 231 fut l'un des points les plus controversés du traité. Il spécifiait que « l'Allemagne acceptait la responsabilité de l'Allemagne et de ses alliés pour avoir causé toutes les pertes et dommages » pendant la guerre. Guillaume II, né le 27 janvier 1859 à Berlin et mort le 4 juin 1941 à Doorn, aux Pays-Bas, est le troisième et dernier empereur allemand ainsi que le neuvième roi de Prusse, de 1888 à son abdication le 9 novembre 1918. [...]
[...] Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques (HGGSP) : Histoire et Mémoire Histoire et Mémoire Le XXe siècle est marqué par l'histoire animée d'une grande violence. Les guerres donnent naissance à des abominations (apogée de l'horreur). Première guerre mondiale : 10 millions de morts Seconde guerre mondiale : 60 millions de morts C'est aussi un siècle marqué par des éléments annexe. L'apparition du génocide (acte pensé, planifié de volonté consciente d'anéantir une population dans son entièreté). Ces guerres font naitre des traumatismes profonds dans les sociétés qui ont vécu ses guerres. [...]
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