Groupes d'intérêts, Lobbying, groupe de pression, Etats-Unis, problème de légitimité
Toute organisation qui cherche à représenter les intérêts de section particulière de la société dans le but d'influencer le pouvoir politique. Dans les pays anglo-saxons on utilise le terme de lobby.
Ce terme est apparu vers les années 1830 en Grande-Bretagne. En France on parle plutôt de groupe de pression.
Les Lobby ne sont pas des partis, leur but n'est pas de conquérir le pouvoir, mais de l'influencer de l'extérieur. Aux Etats-Unis ces groupes sont nombreux.
[...] Ces groupes peuvent aussi financer une étude, un sondage, des locaux, une réception, c'est ce qu'on appelle soft money. On peut aussi financer des publicités négatives, qui visent à démolir l'image de l'autre candidat. En 2005 le congrès va adopter une loi qui pose des plafonds et limites à l'argent doux, à ce type de soutien indirect, mais cette règle a été censurée par la cour suprême dans un arrêt de 2010. Au nom du 1er amendement sur la liberté d'expression la cour a jugé que les entreprises et autres groupes étaient libres de financer des évènements politiques, sans limité à partir du moment où ils ne donnent pas directement leur argent à un candidat précis. [...]
[...] Est-ce qu'il faut condamner le lobby en tant que tel ? En France, on a une certaine conception de l'intérêt général qui nous porte à nous méfier des groupes intermédiaires, qui sont des obstacles à la démocratie. Cette conception française à ses inconvénients, on a attendu 1901 pour avoir la liberté d'association. Les Français sont en train d'évoluer aujourd'hui tout de même. Mais méfiance des lobbies. Aux Etats-Unis les lobbies sont considérés comme légitimes, fonctionnels, car ils garantissent le pluralisme. [...]
[...] En 2012, tous les candidats ensemble ont dépensés environ 4 milliards avec les primaires. Obama a reçu beaucoup de petits dons venant de particulier. Chaque parti a ses lobbies, beaucoup de groupe financier finances les deux partis. Les candidats peuvent bénéficier du soutien de certaines personnalités. Mais plusieurs on permit d'imposer des limites : la commission électorale fédérale contrôle les choses : (Pour les élections fédérales il y a un financement public : s'il accepte pas le droit de recevoir des finances privées, et a un plafond à respecter. [...]
[...] Certains défendent des causes nobles. Est-ce que l'accès à la décision politique est vraiment ouvert à tous les intérêts ? Certains chercheurs disent que ces groupes sont assez nombreux et différents et se font alors contrepoids les uns les autres : équilibre. Se neutralisent entre eux. Mais d'autres estiment que le pouvoir politique américain est colonisé par des intérêts privés, et que leur qualité d'influence est trop inégale pour qu'ils puissent se neutraliser les uns les autres. [...]
[...] Il n'y a qu'une confédération syndicale aux Etats-Unis : elle ne conteste pas l'ordre établi, elle dialogue avec le patronat. Depuis l'entre 2 guerre cette confédération syndicale est très proche du parti démocratique, elle participe aux campagnes électorales des démocrates. On a aussi les syndicats agricole, plutôt puissance. Aussi des groupes de pression qui représente le groupe des patronats (très forts). La table ronde du monde des affaires : Business roundtable : pas une organisation, sorte de club qui réunit les dirigeants des 200 plus grands groupes les plus influents : très puissante. [...]
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