Fonctionnement du régime, facteurs de la stabilité allemande, contrepoids institutionnels, rôle des partis politiques, bon fonctionnement des institutions
On peut partir d'une question simple : est-ce que les mécanismes de la Loi de finances de 1949 transposée dans les années 30 auraient pu bloquer l'évolution vers le nazisme ?
En attendant qu'il soit interdit, le mode de scrutin aurait pu empêcher le parti nazi d'entrer trop vite au parlement. Hitler aurait plus de difficulté à s'imposer s'il n'était pas passé par un processus légal.
[...] Remise en cause de cette formule en 1980, quand les verts sont entrés au Bundestag, puis en 1990 avec l'arrivée des ex communistes de l'Est. Donc jeu à 5 partis. Régulé par une stabilisation des alliances. Première crise en 2005 : Les élections n'ont pas permis de dégager une majorité nette même en s'alliant avec ses partenaires habituels. Solution d'une grande coalition gauche/droite qui s'est imposée. Situation plus normal en 2009 sauf que le CDU s'entend moins avec les libéraux. Ces relations entre partis contribuent à un bon fonctionnement des institutions. [...]
[...] La ligne politique est difficile à cerner, revendication initiale : Contre toutes censures sur internet, légalisation des drogues, mais aussi pour l'austérité En Allemagne, pas de situation de bipartisme, certaines formations peuvent vraiment peser dans la vie politique. Les plus gros partis, CDU et SPD à eux 2 sont très loin de réunir 80% des suffrages. Aucun des deux gros partis ne peut gouverner sans le soutien d'autres partis. Mais pas non plus de multipartisme : Seulement cinq partis au Bundestag. Les relations entre les parties reposent sur des alliances assez solides, bloc de gauche et bloc de droite. Donc système bipolaire. Juste après la Guerre, Allemagne dans une situation de multipartisme partis au Bundestag en 1949. [...]
[...] Il a réussi à participer à la majorité des gouvernements après la guerre en s'alliant à gauche ou à droite. Se distingue du CDU car laïque et du SPD car hostile à trop d'interventions de l'Etat sur le plan économique et social. Depuis quelques années, il va de plus en plus sur sa droite. Cela a marché en 2009 mais maintenant graves échecs, pourrait ne pas rentrer au Bundestag en 2013. Extrême droite : Forts à l'échelon local, jamais représenté à l'échelon fédéral. [...]
[...] Les verts ne cessent pas d'augmenter dans les sondages. Entre 12 et 15% Ont remporté un certains nombres d'élections fédérés. Ils ont deux têtes de listes pour les prochaines législatives. A l'origine, les verts allemands étaient des positions assez extrêmes. Aujourd'hui alliés du SPD, mais pourrait accepter une coalition avec la droite. Expérimentation à l'échelon fédéré. A gauche : Die Linke : équivalent du parti de gauche. Né en 2007 d'une fusion entre l'ancien parti communiste de l'Est et un groupe d'anciens sociaux-démocrates de l'Ouest déçus par le recentrage sous Oscar Lafontaine. [...]
[...] Le traité de Versailles imposait à l'Allemagne des conditions très dures alors que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ont aidé l'Allemagne à se reconstruire économiquement. A l'époque de Weimar, pas de démocratie enracinée, après la seconde guerre mondiale, véritable épuration de l'ancienne classe dirigeante, écartée de la scène politique. II) Le rôle des partis politiques Le système allemand actuel est basé sur une intervention des puissances extérieures. Les alliés se sont donné le droit de décider quel parti aura ou non le droit de participer à l'élection. [...]
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