L'extension du suffrage universel en europe occidentale, dissertation de science politique
Il faut un degré de politisation suffisant pour voter, il faut une disposition à valoriser la politique, à y consacrer de l'intérêt, de l'attention. Une autre condition est importante, il faut avoir la perception que son vote compte, qu'il importe. Toutefois, il existe un vote inégalitaire, ce qui a poussé certaines élites de la population à ne pas voter car ils n'y ont pas trouvé d'interêt; en effet l'individu n'a voulu pas se mobiliser étant donné que seules les classes les plus élevées de la population avaient le monopole du vote. Comment alors le premiers temps de la démocratisation passa par un apprentissage électoral progressif mais à la fois inégal ?
I/ Elargissement du corps électoral : un processus chaotique.
II/ Un apprentissage électoral progressif.
[...] La première véritable introduction du suffrage universel masculin en Europe couvre 70 ans. A la fin de la première guerre mondiale, on assiste à une véritable diffusion du suffrage universel masculin. Le Royaume-Uni va ensuite fermer la marche. On assiste à une inéluctabilité de la progression du droit de suffrage. Cette vision s'est appuyée sur une analyse faite par un penseur libérale qui est Tocqueville. Il est prophétique et considère que le mouvement de l'histoire est en marche. Ce mouvement est l'aspiration de la masse à désigner les gouvernants. [...]
[...] Il va continuer même avec l'introduction du suffrage universel. On va diviser par la suite le parlement en trois groupes d'électeurs. Chaque tiers est élu à partir d'une division basée sur la fortune. Les trois groupes élus ne sont pas élus par le même nombre de citoyens. Un homme est égal à une voix mais une voix n'est pas égal au même pouvoir. L'inégalité de vote passe aussi par le découpage électoral qui provient d'une pratique ancienne. Au cours du XIX° en Angleterre on nommait cela le « bours pourri ». [...]
[...] En Italie, la pratique du plébiscite est utilisée pour l'unification du pays. La nation est une idée des élites intellectuelles économiques du pays. On assiste à la diffusion lente de l'intérêt pour la politique. La diffusion lente pour l'intérêt de la politique. L'intérêt pour la politique se mesure par la baisse du taux d'abstention. Aux législatives de 1852, le taux d'abstention est supérieur à 35%. A la fin du second Empire ce taux est descendue à 20%. Il y eu une hausse de 15 points du nombre d'électeurs. [...]
[...] L'opposition du suffrage des femmes n'est pas unanimement partagé. On a assisté à des débats qui ont donné lieu à des projets de lois adoptés en chambre des députés mais qui furent par la suite bloqué par le Sénat. Les facteurs historiques ont joué aussi, l'histoire politique française résulte en effet d'une longue exclusion des femmes. Sous le royaume des francs, les femmes étaient exclues pour la succession au trône. Le passage de la monarchie à la république n'a rien changé. [...]
[...] La dimension culturelle est prédominante. La théorie politique montre qu'en Angleterre, la femme est perçue comme ayant une identité propre, elle est donc un individu à par entière (combat des suffragettes). On assiste à une revendication individualiste. En France, cette revendication n'est pas possible car la femme n'avait pas de dimension individuelle. Les femmes sont considérées par rapport à leur rôle social (épouse, mère dès lors leur revendication ne peut pas être prise en compte. Il faut l'acquisition d'un statut à par entière, les féministes françaises vont donc s'investir dans le domaine privé; la revendication des femmes est alors fondée sur la sphère privée. [...]
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